La finalité des boîtes du web 2.0…

10 commentaires sur “La finalité des boîtes du web 2.0…”

  1. Bonjour,

    Excellente analyse de la situation, et de la nouvelle vague deferlante du Web2.0 que tu nous a servis avec ce billet.

    Concernant la comparaison entre la periode Web1.0 et Web2.0, je pense que comme tu as dis pour la 1.0, il y’avait moins d’internautes et cela va de soit moins de services ou sites web qui ont emergés, par contre pour la 2.0 il y’a plus d’internautes et ineductablement plus de services, sites et nouvelles Start Up.
    Mon constatt est simple c’est que la futur crash du Web à savoir le Web2.0 sera plus difficile à amortir que le crash de la premiere vague du Web1.0, car actuellement il y’a beaucoup plus de Start Up, beaucoup plus de nouveaux services et la pluparet presque semblable, et tous tablent sur un achat par un mastodante ou une levée de fond consequente, mais le revers est que plus il y’a de start up, plus il y’a de personne qui y travaille, et plus la chute sera consequente plus le nombre de futur chomeur dans le domaine des NTI augmenteras, c’est un topo assez minimaliste, j’ai usé de beaucoup de raccourcis, mais je pense qu’en fin de compte de toute cette deferlante Web2.0, il y’aura beaucoup de degat d’ici quelques mois…Wait and See

  2. En effet bcp de boites n’iront pas très loin mais par rapport au web 1.0 cela coute moins cher… Donc bcp moins grave qu’en 2000 ;)

  3. Tu as tout à fais raison, j’ai oublié ce point.

    Avec des couts de plus en plus bas pour developper de nouveaux projets ou monter de nouvelles structures, cela aura des consequences financiéres un degré moindre que pour le 1.0 :)

  4. Pour information Flickr avait investit 400.000$ avant de se faire racheter une trentaine de millions de dollars par Yahoo… C’est dans ce cas une bonne pratique ;)

  5. Thomas Friedman, dans son excellent livre « The World is Flat », a une analyse tres similaire du phenomene d’outsourcing de la R&D que le web 2.0 est en passe d’accomplir. Le cout associe a la mise en oeuvre de ces technologies est si bas, et l’interoperabilite des plateformes est telle, que les barrieres d’investissement et les barrieres geographiques qui ont jusqu’ici rendu ce type de pratique tres difficile a rendre profitable sont pratiquement entierement levees. Une tres bonne lecture.

  6. Non je parlais au cas où il y’aurai une debacle, un crash, donc pour certaines societés du web2.0 cela aurait des consequences financiére un degré moindre qu’en 2000, à savoir une perte financiére moins consequente qu’en 2000 par exemple ;-)

    Sinon j’ai remarqué que de toutes les maniéres que ce soit pour le Web1.0 ou 2.0, les success story sont pareilles, à savoir que ca rapporte des millions à chaque fois pour tout service qui en vaut la peine, exemple avec Kelkoo pour le web « ancienne » generation ou pour une Writley par exemple qui est un projet web « seconde » generation, sauf que la les cout de developpement sont moins chere que pour un service de premiére generation, et donc la plus value est plus consequente.

    Serais ce l’un des avantages du Web2.0 ?

  7. Je dois avouer que le « web 2.0 » est pour moi avant tout un phénomène marketing à base de buzz, donc de marketing viral, sans être un phénomène particulièrement nouveau ou novateur.

    En effet, si vérifier les formulaires des pages web fait gagner du temps aux utilisateurs et réduit les besoins en infrastructure des fournisseurs de services Internet, le site de la SNCF (vente de voyages, à l’époque exclusivement ferroviaires) intégrait déjà une vérification du formulaire par JavaScript dès 2000. Pourtant, alors que ce site intègre encore plus de code JavaScript (page dynamique, exécution côté client), il ne passe pas aujourd’hui pour être étiqueté « web 2.0 ». Mais cela est peut-être dû à un autre « problème » : ce service est rentable !

    Mais si l’on met de côté le phénomène « web 2.0 », on note en effet que, d’une part, l’explosion de la bulle Internet de 2000 a sensiblement assaini le marché. Ainsi, quelques gros mastodontes se sont installés et il sera très difficile désormais de les déloger de leurs places de leaders.

    Cependant, comme tu le fais remarquer, de très nombreuses entreprises de services se créent, notamment par l’ouverture des services des mastodontes aux développeurs. Microsoft doit beaucoup de son succès à l’intérêt que la société portait aux développeurs d’applications. En effet, ce qui fait que l’on préfère opter pour Microsoft Windows plutôt que pour une station de travail à base de Linux ou Mac OS, ce sont les applications et la compatibilité entre elles. Désormais, ces dernières années, de nombreux services Internet proposés par les mastodontes proposent des API de développement permettant à tout développeur de mettre à profit leurs services pour les intégrer dans une nouvelle forme d’application. Ainsi, les services de cartographie et de météo à la base distincts peuvent être liés entre eux pour prévoir la météo sur l’ensemble d’un trajet, par exemple.

    A terme, et cela fait sans doute très peur à Microsoft, nous assisterons sans doute, comme je l’ai lu dans une discussion mise en avant sur Slashdot, à l’émergeance d’un véritable système d’exploitation à base de navigateurs web. Aujourd’hui, et surtout depuis l’arrivée de Google Mail, puis Google Maps, les sites web proposent de véritables applications en ligne. Nul besoin d’installer, prêtes à fonctionner, interopérables entre elles et fonctionnant sur pour ainsi dire tous les systèmes, leur émergeance commence sérieusement à inquiéter les mastodontes de l’édition logicielle qui sous-estime dès le tout début le marché d’Internet et son implication dans le modèle économique des logiciels. Pourtant, c’était bien Microsoft, dès les années 1995-2000, qui avait émis l’idée de ne plus vendre les logiciels, mais de les louer. Voici qui devient réalité avec de plus en plus services web — encore très discrets pour la plupart — qui se proposent ainsi de répondre aux besoins des utilisateurs pour le prix d’un abonnement mensuel.

    L’avenir de ces start ups « nouvelle génération » est donc sans doute dans le développement d’applications logicielles utiles soit aux mastodontes déjà établis souhaitant ainsi profiter à bon prix de R&D prête à l’emploi, intégrant de nouveaux services à leurs portails virtuels, soit aux utilisateurs finaux, s’abonnant à divers des services en ligne bon marché, dont la distribution doit encore se mettre en place, la distribution habituelle de logicielle n’étant sans doute pas adaptée. Difficile en effet d’imaginer un client demander au vendeur de la Fnac « j’aimerais aussi prendre pour 5 € de traitement de texte et pour 2 € de retouche photos, et puis vous me mettrez aussi un mois de service d’édition de vidéos familiales, s’il vous plaît ».

  8. @ Vincent, merci pour le conseil de lecture, prochaine commande amazon je l’ajoute.

    @ MaRoX, oui il y aura tjs des succès story mais celles du web 2.0 seront à mon avis plus rapide (quelques mois/années après la création ou même avant la création) et à des montants plus faibles (normal car plus en amont dans la phase de création). Mais bon moi je ferai bien une petite success story perso…. Reste plus qu’à trouver une bonne idée.

    @kwa, c’est bien si microsoft a peur ;) ils nous sortiront des produits meilleurs ou plus aboutis. Sinon l’utilisation à la demande c’est quelque chose d’intéressant mais qui bouleversera les circuits de distribution classique et boostera les circuits de distribution online.

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