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Start Up Academy le retour

Start Up Academy est un concours de start up (parrainé par Orange et SUN) qui a pour particularité de distribuer des journées de consulting et des serveurs SUN pour héberger les applications, le tout pour une valeur de 50,000€. Le principe est simple, vous candidatez pour présenter votre projet en remplissant le formulaire d’inscription, une présélection est effectuée et ensuite un jury déterminera les lauréats de la Start Up Academy version 2.

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Pour en savoir plus sur ce concours vous pouvez cliquer ici. Vous avez jusqu’au 24 mai pour envoyer votre candidature.


Les conseils de Seth Godin pour piloter une société en temps de crise

Voici un interview du gourou Seth Godin start de l’Internet et du marketing. Lors de cet interview, Seth Godin donne 7 conseils pour piloter une société dans un contexte morose. Plutôt que de longs discours, regardez cette vidéo faite par Mashable.

Des conseils de cet ordre ne font jamais de mal, notez que l’on est quand même proche du bon sens avant tout…


SFR Speed Starting up, les finalistes

SFR a lancé il y a quelques semaines un appel à candidature pour un concours de projets innovants dont le gain principal est un projet pilote avec SFR Développement ainsi qu’une dotation de 5000€, pour les autres cette manifestation permettra de rencontrer des journalistes, des investisseurs et des experts lors d’une soirée évènementielle le 24 novembre prochain.

Les 10 finalistes viennent d’être annoncés sur le site du concours, les vidéos des 10 projets retenus sont d’ailleurs consultables sur le site. Parmi la liste des 10 je retiens Gostai (un projet dans la robotique) qui est un ancien client que j’ai pu accompagner lors de son étude de marché, mais je vous encourage à découvrir les autres projets en vidéo (notamment ceux qui n’ont pas été retenus comme Jiwa par exemple).


845 millions de dollars investis dans les boites du web 2.0 en 2006

Voici une étude Ernst & Young (au passage c’est mon employeur actuel) et Dow Jones VentureOne sur la nature de l’investissement privé dans les boites du web 2.0 en 2006. Et bien cela ne va pas si mal que cela pour le secteur car il y a eu deux fois plus de deals en 2006 qu’en 2005 (et ce qui est fou c’est que cela double tous les ans depuis 2002) ! 167 deals ont été identifiés en 2006, représentant un montant de 844.4 millions de dollars pour l’année écoulée.

Ce qui aussi rassurant c’est que dixit Stephen Harmston, Directeur du Global Research de VentureOne les volumes d’investissement ne laissent pas encore présager d’une quelconque bulle d’investissement (pour une fois que je trouve quelqu’un qui le dit il fallait le souligner). Ce qui ressort aussi de l’étude est que les boites du web 2.0 se positionnement maintenant clairement maintenant sur des applications business et non plus uniquement sur des applications démontrant la preuve du concept.

Malheureusement les investissements sont majoritairement sur le territoire américain avec 126 deals pour un montant de 682,7 millions de dollars (une paille ;)). Bon ce qui est rassurant c’est que ces deals se sont situés à San Francisco (avec plus de la moitié des deals réalisés là bas), New York, en Californie du Sud et en Nouvelle Angleterre…

L’Europe représente une vingtaine de deals versus les quatre de 2005 les progrès sont énormes pour un montant investi de 100,5 millions de dollars. Et c’est l’info intéressante de l’étude, la France est en tête des investissements dans le web 2.0 avec 7 deals pour un montant de 39,3 millions de dollars devant les anglais !

Les investissements dans le web 2.0 en Chine sont stables versus 2005, 21 deals de réalisés en 2006 pour un montant de 61,3 millions de dollars.

En Israël cela ne déconne pas puisque seulement deux deals ont été réalisés mais représentant un montant de 22 millions de dollars, de belles levées de fond !

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Les Ventures Capitalists les plus actifs dans le domaine du web 2.0 sont : Benchmark Capital, Draper Fisher Jurvetson, Sequoia Capital, et Omidyar Network.

VC list

Il est intéressant de noter que les sociétés européennes sont moins bien valorisées en moyenne que leurs homologues US mais en revanche les montants moyens par tour de table sont plus élevés pour ces boites européennes (est ce que les VC européens ne seraient pas un peu plus sélectifs (voir frileux) que nos amis américains ?).

valorisation web 2.0

Et puis voici pour finir un extrait de la liste des 167 deals de l’année 2006, vous allez certainement reconnaître des sociétés éditant des services que vous utilisez :

deal en 2006 web 2.0

NB : la méthodologie pour identifier les sociétés rentrant dans le périmètre du web 2.0 est détaillée ci-dessous:

VentureOne has adopted a strict research methodology for categorizing Web 2.0 companies, reviewing them on a case-by-case basis to determine if they meet specific criteria. Companies included in this study have a business model that revolves around a dynamic interface facilitating participation through such methods as user-created content, networking, and collaboration. Applications include podcasting, tagging, blogs, social networking, mashups, and wikis. Technologies used in these applications include: AJAX, RSS, SOA, CSS, XHTML, Atom, and rich Internet applications.


La finalité des boîtes du web 2.0…

Tout d’abord un peu d’histoire, les années 98-2000 ont donné naissance à des concepts Internet pas si débiles que cela mais qui étaient généralement en avance de phase par rapport aux technologies disponibles, aux coûts d’acquisition et d’implémentation de ces dernières et au coût d’acquisition client (le nerf de la guerre dans le business de cette époque).

Suite à cette période relativement faste en terme de création de boîtes en tout genre (de pets.com à boo.com en passant par des sites de voyages à la pelle, des sites de loterie, les sites de rencontre, les sites d’annonces pour particuliers et les fameuses places de marché), la période suivant a été beaucoup moins drôle pour un bon nombre d’entrepreneurs qui ont du revoir à la baisse leur plan de développement soit en déposant le bilan après avoir brûler tout le cash des ventures capitalists, soit après la revente à un concurrent pour une somme plus ou moins dérisoire. D’autres en revanche s’en sont bien sortis et sont même devenus de vrais success stories comme Google, Yahoo, eBay et Amazon pour ne citer que les plus emblématiques.

Après cette période d’assainissement de l’Internet, depuis mi 2005 la fièvre internetentreprenariale est de plus en plus perceptible. En effet, chaque semaine voit sont lot de lancement de nouvelles start up, majoritairement américaines d’ailleurs. Il est vrai qu’il est aujourd’hui bien plus facile de créer une boîte sur Internet qu’en 2000 (le terme « facile » est à interpréter du point de vue investissement bien entendu), les technologies se banalisent, les internautes sont plusieurs centaines de millions versus les quelques millions des années 2000. Mais hormis quelques domaines, les business models sont de plus en plus difficile à pérenniser versus ceux retenus par Amazon ou bien eBay, il faut donc être vraiment malin aujourd’hui pour monter un business qui peut rapporter de l’argent tout en étant dans la nouvelle tendance de l’Internet 2.0 qui comporte une multitude de gratuité des services (Youtube, flickr, del.icio.us, digg, riya…). Les sorties financières potentielles de ces entreprises sont logiquement des sorties en M&A (revente à d’autres entreprises comme del.icio.us), la création de valeur sera moindre, de mon point de vue, même si certains feront de sacrés coups dans le domaine (une revente à 30 millions de dollars quand on possède 80% du capital c’est toujours bon pour le créateur).

Je ne pense pas (j’espère me tromper) qu’actuellement une boîte du web 2.0 ait la carrure d’un google à terme. Bien entendu, j’exclu de ce raisonnement les entreprises évoluant sur la téléphonie sur IP ou bien celles évoluant sur l’interopérabilité wifi/3G/4G qui à mon sens vont créer énormément de valeur et n’auront pas besoin de grand frère comme Google.

Alors le web 2.0 cela sert à quoi ? J’ai listé rapidement l’utilité que l’on peut en avoir :

1- Utilisation d’Internet plus facilement : pas de reload de page dans la saisie de formulaires, des interfaces rapides, évolutives… Un gain énorme en ergonomie donc.
2- Hyper intéressant pour les geeks ou les mini geeks que nous sommes car cela permet un accès à l’information plus rapidement et différemment d’un moteur de recherche (notamment grâce à la voix du peuple, ou plus communément au classement de l’information par les internautes eux-mêmes).
3- Utile pour les GYEA (Google, Yahoo, eBay, Amazon) qui peuvent facilement faire leur marché sur les features incontournables ou celles qui marchent vraiment.
4- Une multitude de services gratuits (sympa pour le petit consommateur que nous sommes) du backup de blog, en passant par le stockage de photo & video, la communication par IP…

Donc pour conclure, le web 2.0 est pour moi une amélioration significative des façons de surfer et de consommer sur les sites Internet. Le web 2.0 s’apparente souvent à une sorte d’externalisation de la R&D pour des entreprises établies dans l’Internet d’aujourd’hui (GYEA). Certes elles vont payer (petit prix quand même) mais globalement le résultat sera bien plus intéressant que si cela avait été réalisé en interne (peut être n’auraient ils même pas eu ces idées ci…).

Si vous avez des remarques, sur le sujet n’hésitez pas à utiliser les commentaires, ils sont là pour cela !


Quelques conseils pour monter une boîte tout en conservant son job…

Voici un article de CNN (business 2.0) très intéressant pour monter une entreprise et concerver son job actuel (cela peut parfois être pratique..).

Le journaliste présente donc 5 conseils (détaillés et avec des exemples précis dans l’article ) :

1. Use Your Salary as Funding
2. Turn Common Complaints Into a Business Plan
3. Make Your Boss a Beta Tester
4. Take Advantage of Your Company’s Reputation
5. Convert Your Employer Into a Business Partner

C’est clair ce sont des conseils basiques mais pourquoi pas. En revanche, en France la législation est assez précise sur le cumul d’emploi donc attention tout de même…


Quelques ressources pour comprendre le phénomène web 2.0

Premièrement il est intéressant de connaître la position des financeurs, les ventures capitalists. Pour cela rien de plus simple, Armapartners, un fond, vient de publier une analyse intéressante sur le sujet : Web 2.0: Hype or Reality… and how will it play out?

Beaucoup de personnes, dont Russell s’interrogent sur les business models de ces entreprises qui proposent le plus souvent des fonctionnalités plutôt que des services valorisables et rémunérables pour ces entreprises. L’analyse est bien faite.

Dion Hinchcliffe, a quant à lui cherché les moyens de monétiser ces sites web 2.0. Le schéma ci-dessous issu de son analyse est intéressant puisqu’il présente les différentes possibilités de revenus pour les sites web 2.0 :

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Néanmoins n’oublions pas que ces boîtes consomment beaucoup moins de cash que les start up des années 2000…