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Le web, la présentation du programme

Pour la première année je vais enfin pouvoir me rendre à la conférence organisée par la famille Le Meur à Paris les 9 et 10 décembre prochain. Cela sera pour moi l’occasion de rencontrer quelques projets innovants, des amis entrepreneurs et aussi quelques blogueurs qui seront peut être comme moi accrédité pour la conférence!

Alors voici un avant goût des hostilités présenté par Loic Le Meur, j’avoue être très intéressé par l’innovation d’un développeur de Twitter, Jack Dorsey qui annonce un device étonnant pour le micro-paiement sur mobile.

Pour ceux que cela intéressent j’ai un coupon de réduction de 10% pour la conférence : BLOG09.

Et vous y allez vous au Le Web?


Beta ou l’art de proposer un service non abouti sans s’attirer les foudres des utilisateurs

Beta est très certainement le terme le plus emblématique du feu web 2.0. En effet, tout service qui se respectait utilisait ce terme pour prévenir l’utilisateur qu’il était sur une zone encore en travaux… Depuis le terme c’est galvaudé, il est devenu un concept marketing bien fichu qui permettait de mettre l’accent sur le caractère novateur du service. Combien de services glissent un petit « béta » sous leur logo, même Google le fait mais pas forcément pour les mêmes raisons.

googlelabs

En effet si vous utilisez des produits issus du Labs, vous acceptez que ces fonctionnalités et services soient retirés à tout moment :

Labs experiments may be unavailable or be even removed without notice and you may not be able to access any of your data. We recommend that you not use sensitive information in a Labs experiment.

Alors le terme béta c’est un peu un concept marketing, une assurance pour l’éditeur du service et un moyen de buzzer sans se bruler les ailes! A utiliser avec parcimonie tout de même! Google a fait quitter à Gmail sa beta après 5 ans, beaucoup pensaient que Gmail resterait en beta à vie…


20 millions d’euros de subvention pour les projets web 2.0!

Voilà une très bonne nouvelle, Nathalie Kosciusko-Morizet lance deux appels d’offres l’un sur le serious gaming et l’autre sur le web 2.0. Concrètement l’objectif de ces appels d’offres est d’aider des projets dans ces thématiques à travailler sur de la R&D et ainsi financer une partie de leur développement. 10 millions d’euros sont destinés au serious gaming et 20 millions pour le web 2.0 des montants très significatifs pour l’industrie du web.

Attention les délais sont très courts pour déposer votre dossier :

-dépôt des candidatures du 27 mai au 6 juillet
-examen des dossiers du 7 juillet au 30 août
-annonce des projets sélectionnés au mois de septembre
-signature des conventions de financement avant la fin 2009

Les critères de sélection pour l’AO du web 2.0 sont :

originalité du projet, contenu technologique ou / et services innovants par rapport à l’état
de l’art et au marché ;
− ouverture de l’application ou du service notamment par le biais d’APIs, respect des standards existants, ou diffusion du code en open source, pour garantir une diffusion aussi large que possible ;
− qualité du partenariat (complémentarité des partenaires, etc.) ; la présence de PME sera particulièrement appréciée ;
− viabilité et réalisme technique, financier et économique du projet (capacité financière des partenaires à conduire le projet puis à aboutir à un service commercialisable ; adéquation des solutions envisagées au besoin pressenti et à un marché potentiel) ;
− management du projet (organisation des travaux, gestion des risques, livrables, planification…) ;
− retombées économiques en termes de gains de compétitivité apportés aux entreprises utilisatrices du service (lorsque l’utilisateur visé est une entreprise), de création d’emplois, etc.

La typologie des projets attendus est la suivante : de un à 4 partenaires, une durée d’un à deux ans et un montant d’aide de l’ordre de quelques centaines de millier d’euros.

Comme pour le concours de création d’entreprises innovantes organisé par le Ministère de la Recherche (dont j’ai pu participé 8 fois en tant qu’expert projet) :

Sont éligibles les frais de personnel (chercheurs, ingénieurs, techniciens employés pour le projet de R&D), les amortissements d’équipements et de matériels, les coûts sous-traités, les coûts des brevets ou licences d’exploitation acquis auprès de sources extérieures, les coûts de services de conseil et équivalents utilisés exclusivement aux fins de l’activité de recherche et développement ainsi que les frais supportés directement du fait du projet. Pour les PME seulement, les frais de droits de propriété industrielle (élaboration, dépôt, suivi, traduction des brevets…) sont également éligibles.

Les dépenses de commercialisation ne sont pas éligibles. Les frais liés aux études terrain (déplacements, frais d’hébergement et frais de personnels) permettant d’affiner les usages peuvent être pris en compte au titre des frais de personnels et des frais de missions. Ils devront, le cas échéant, être détaillés respectivement dans le tableau 1 et le tableau 4 des annexes financières du dossier de l’appel à projet. De la même manière, les frais liés aux sociétés de conseil et de prestation (logiciel, électronique, …) sont éligibles, soit en direct, soit en sous-traitance. Dans ce dernier cas, ils seront détaillés dans le tableau 3 des annexes financières. Enfin, les frais liés aux déplacements pour des conférences et rencontres permettant d’affiner la connaissance de technologies sont assimilables à des frais de missions. Ils devront être justifiés et, le cas échéant, détaillés dans le tableau 4 des annexes financières. Pour les laboratoires publics, les salaires et charges des personnels statutaires ne peuvent pas être retenus dans les dépenses éligibles, mais doivent néanmoins être explicités dans le dossier.

Le montant de la subvention évoluera entre 30 et 45% du montant total du programme soumis suivant la nature du postulant (PME, groupement…).

Le règlement de consultation est disponible sur cette page et aussi ci-dessous :

Une très bonne initiative de Nathalie Kosciusko-Morizet, alors maintenant à vous de jouer pour présenter des projets qui valent le coup! Si vous avez besoin d’aide pour le montage du dossier vous savez où me trouver!


Wakoopa le site social autour des logiciels

Dis moi ce que tu utilises et je te dirais ce que tu peux utiliser pourrait être la devise de Wakoopa qui est un site social basé sur les logiciels que les utilisateurs utilisent sur leur PC ou mac. Le principe est simple, vous vous inscrivez sur le site et installez un petit logiciel qui va suivre votre utilisation des logiciels présents sur votre ordinateur (un peu big brother quand même).

Une fois le tracker installé vous allez générer des rapports d’utilisation qui seront consultables sur le site de Wakoopa, le mien est ici. Au bout de quelques temps vous aurez des recommandations sur d’autres logiciels qui sont utilisés par des personnes ayant sensiblement le même profil que vous.

Pour ma part je trouve que le service proposé par RescueTime est moins fun mais plus pertinent en terme de reporting sur l’utilisation de l’ordinateur, un site social de plus vous me direz…


Facebook veut encore croître pour générer des dollars ensuite

Lors d’un interview à un journal allemand, Mark Zuckerberg (le boss de Facebook) a annoncé que sa priorité numéro une était la croissance et qu’ensuite venait le chiffre d’affaires… J’imagine que beaucoup de start up aimeraient raisonner comme cela mais malheureusement toutes n’ont pas les finances de Facebook!

Quelques citations de Zuckerberg allant dans ce sens :

Growth is primary, revenue is secondary.
We don’t work very much on search ads now.
No, we are really not planning to go public (IPO). For the next few years we are really focused on user growth.

Le message me semble clair… L’interview est à découvrir ici.


Le web 2.0 est mort, vive Internet

Voici un titre un peu tranché en cette fin de semaine de reprise de boulot mais il synthétise bien les diverses réflexions que j’ai pu avoir avec certaines personnes lors de cette période estivales plus calme et propice à la réflexion. Donc non le web 2.0 n’est pas mort mais en revanche il est en perte de vitesse en tant que concept entreprenarial. Il y a deux trois ans ce terme était de plus en plus à la bouche de nombreux entrepreneurs qui n’hésitaient pas à l’utiliser pour décrire leur projet de création de société, ils montaient une boite web 2.0, là le concept prenait toute son intérêt et tout le monde ne pouvait qu’applaudir.

Depuis de l’eau à beaucoup coulée sous les ponts, des spécialistes de l’internet ont tous donné une définition du web 2.0 avec plus ou moins de pertinence. Beaucoup d’entrepreneurs ont su créer des sociétés, voir des ovnis pour certains, en profitant et s’adossant à ce concept de 2.0. Ces sociétés ont presque toutes été absorbées par des acteurs de l’internet première génération, le fameux web 1.0 ou bien par des sociétés de l’ancienne économie (c’est à dire avant l’internet) qui n’ont pas voulu faire les mêmes erreurs que dans les années 90 en laissant se positionner de nouveaux acteurs sur leur marché de référence. De ce fait aujourd’hui mis à part Facebook (toujours indépendant), toutes les nouvelles comètes de l’internet ont été acquises et leur nom d’origine est associé à des « power by » google, yahoo ou encore microsoft.

C’est donc les sociétés du web 1.0 qui ont tué le web 2.0 au sens entreprenariat du terme. Fort heureusement pour nous internautes lambda, le web 2.0 a apporté un lot d’amélioration extrêmement important, avec des ergonomies nouvelles, des systèmes de navigation innovants, du partage de savoir à outrance…

Depuis quelques temps, le terme « web 2.0 » est maintenant un terme en fin de vie dans les moteurs de recherche, regardez cette courbe de google insight.

Maintenant parlons plutôt d’internet et plus de web 2.0 car cela n’a presque plus de sens!


Google va de plus en plus (trop) loin dans la connaissance des individus avec Google Health

Google Health est le nouveau produit de Google. Comme son nom l’indique l’objectif de Google Health est de répertorier toutes les données médicales sur votre personne, ce qui veut dire qu’à terme votre médecin pourra remplir votre profil médical sous Google Health (enfin pour que cela soit le cas en France je pense que l’on peut encore dormir tranquille).

Les données collectées actuellement sous Google Health sont de deux types soit c’est du déclaratif, c’est à dire que vous renseignez votre profil sur vos maladies, votre condition physique, vos données physiologiques… soit c’est votre médecin qui renseigne votre carnet de santé made by Google. Actuellement cela n’est possible que pour les américains qui proposent déjà des compatibilités avec le service de Google Health (ou bien l’inverse plus certainement).

Google propose même de localiser des médecins si jamais vous n’avez pas de nom sous la main en vacances par exemple… Fan ou pas fan j’avoue être mitigé sur le fait de donner encore des informations à Google sur mon profil, déjà que Google connait presque tout de ma vie numérique alors si en plus il sait quand j’ai un rhume je pense que cela commence à faire beaucoup…

Et vous que pensez vous de ce nouveau service (qui aura du mal à prendre en France à mon avis)?


Keltoa, nouvelle communauté autour de l’immobilier

Keltoa (quel toit) est un site qui propose des annonces immobilières issues de plusieurs réseaux d’agences, la recherche des biens est tout à fait dans l’air du temps avec des sélections par fourchette de prix, de la cartographie pour localiser les biens,… Associé à cette recherche de biens, le site se veut aussi un site communautaire avec actuellement plus de 300 membres (particuliers et professionnels) qui peuvent ainsi discuter et poser leurs questions.

La fonction d’exploration du quartier est aussi intéressante car il suffit de rentrer une adresse et après de vois les offres à proximités, pratique si on ne veut pas changer de quartier….

Keltoa arrive à un moment où beaucoup d’acteurs sont positionnés ou se positionnent, reste à savoir sur la couche communautaire suffira pour marquer la différence. Quoiqu’il en soit je pense que la richesse de la base de données d’annonces reste l’un des facteurs différenciants les plus forts sur ce marché.

Le site est en tout cas très bien réalisé, simple et ergonomique!