Internet dans le TGV une réalité?

18 commentaires sur “Internet dans le TGV une réalité?”

  1. La SNCF sera maquée avec Orange, comme dans les gares donc le prix sera celui des hotspots actuels orange. Je trouve ça cher vu la qualité de l’accès proposée, je garderai surement tout de même ma carte 3G.

  2. Damien théoriquement cela fonctionne aussi en avion, mais certainement pas sur les navettes intra-france…
    Bob, bizarre moi je parie sur un coût plus élevé que celui du wifi orange classique, histoire de rentabiliser la liaison satellite…

  3. C’est le système qui existe déjà dans le Thalys il me semble : en tout cas, j’espère que les prix ne seront pas trop élevés et que assez de prises de courant seront prévues, y compris en seconde classe.

  4. Même dans le TER en seconde il y en a des prises donc il n’y a pas de raison qu’il n’y en ait pas partout dans les nouveaux TGV…

  5. Légèrement en retard le TGV … Thalys est en phase de test depuis plus d’un an et s’apprête à installer les versions finales dans toutes les rames …

  6. Bob > pas de prises dans tous les TER ni dans tous les TGV en seconde.

    Gonzague > oui, si tu peux te le payer. 70€/mois ça fait beaucoup quand même, surtout pour un particulier.

  7. woueb > Si, tous les nouveaux TER sont équipés en seconde comme en première (tout du moins ceux de la région rhone-alpes).

  8. (re woueb) > Je ne suis pas sur qu’un particulier (non informaticien de profession) ait réellement besoin d’avoir accès à Internet dans le train…

  9. ça sera déjà une belle avancée… Mais c’est sur qu’on attend de connaître le prix pour la connexion.
    J’ai vu que ça devait aussi monnaie courante sur les aires d’autoroute…

  10. Une connexion satellite ?! Etonnant, vu que chaque chantier TGV (ou encore métro, tramway, etc.) s’accompagne de la pose de fibres optiques les plus diverses, dont des fibres de divers FAI et autres prestataires Internet. Du coup, n’était-il pas meilleur marché d’exploiter cette connectique pour éviter d’envoyer le signal jusque dans l’espace ?

    Mine de rien, un satellite géostationnaire est placé à quelque 36.000 km de la surface de la Terre, soit 240 ms pour un aller-retour du signal ordinateur-Internet, sans parler du temps lié au transport depuis la connexion Internet de la SNCF au serveur destination, généralement de 10 à 100 ms selon la connectique et la distance. On ne pourra donc pas jouer à Quake dans le TGV avec les autres joueurs non présents sur le même hub WiFi, si je comprends bien, compte tenu de cette latence…

    Je m’étonne que la SNCF n’ait pas opté pour une connexion technologiquement que l’usage de satellites. Certes, l’investissement initial semble plus accessible, mais pour une ligne qui sera en fonction au moins 20 ans, cela me paraît certes actuellement suffisant pour du web ou du mail à usage professionnel (je devine le premier public visé), mais néanmoins assez faible face aux autres applications possibles, dont un usage ludique, avec l’apparition du WiFi dans les consoles de jeux portables.

    A moins que l’on ne parle pas de satellite géostationnaire ? Mais même là, un aller-retour avoisine au moins les 1.000 km, soit 3 ms qu’il aurait été possible de faire sauter…

  11. Martin > il est vrai que des fourreaux de FO sont posés le long des lignes à grande vitesse, mais comment transporter le signal de la fibre jusqu’aux rames, et comment faire le changement de médias ?
    J’avais pensé à une solution annexe, adapter la technologie du courant porteur sur les catenaires, mais la connexion n’aurait pas été assez fiable je pense (on voit souvent des flash de lumière aux changements de catenaires)…

  12. woueb > En effet, joindre le train au Net via les caténaires ou encore les rails pourrait être tout à fait possible, mais pourrait générer des micro-coupures. Il faudrait aussi étudier la bande passangte via ce réseau électrique. Les gadgets équivalents pour la maison, consistant à créer un réseau local via les prises électriques, donnent des performances très aléatoires et même particulièrement médiocres d’après mon expérience, certes limitée dans ce domaine.

    Mais puisque l’on parle WiFi, donc de radio, on pourrait alors disposer des bornes radio tout au long du trajet. Soit des bornes WiFi qui prennent le relai les unes à la suite des autres (après tout, le GSM permet bien de le faire, non, alors pourquoi pas le WiFi ?), soit conserver les bornes WiFi à l’intérieur du train, celui-ci, au lieu d’expédier l’information dans l’espace, viserait des bornes radio relai (WiFi ou non), disposées tout au long du parcours, et branchées sur Internet « directement »…

    Compte tenu de la relativement faible portée du WiFi et de la propagation médiocre des ondes radio au travers d’objets métalliques (le train lui-même), toutes les communications avec l’extérieur du train doivent probablement être centralisées à l’intérieur de celui-ci avant une communication externe…

    Enfin, on peut toujours louer des consoles de jeux avec les jeux qui vont avec aux voyageurs durant le voyage pour leur permettre de jouer en réseau entre eux. Avec un accès Internet plus réactif, cela aurait permis d’accroître le nombre de joueurs potentiels. Après tout, les 500 passagers d’une rame de TGV ne sont tien en comparaison du milliard d’Internautes dans le monde…

    Cela étant, la SNCF veut peut-être privilégier le contact humain et la convivialité, invitant leurs voyageurs à faire le tour du train en faisant des annonces à l’entrée de chaque voiture de type « je cherche des partenaires à Quake, intéressés ? L’IP du serveur est la 192.168.6.66 ! » ;-)

  13. Ralphy > ton explication avec le WiFi tient la route, sauf qu’à 320 km/h le train fait quasiment 90 m/s.
    Or les distances maximales permises par du matériel wifi conventionnel (non expérimental) sont de 300m en terrain dégagé (à vu).
    Ca laisse au train moins de 4 secondes entre chaque borne pour faire l’itinérance vers la suivante : pour l’avoir déjà déployé (à petite échelle), je dirais que cet intervalle ne suffit pas pour un roaming efficace sur une longue distance et à répétition.
    Par ailleurs, cela nécessiterai plusieurs milliers de bornes (en comptant le prix de la borne, l’infrastructure pour la positionner sur un mas, l’entretien, la surveillance, le pilotage, etc.), on arrive à des couts prohibitifs.
    NB : ne pas oublier de doubler chaque borne pour un maintien en condition opérationnel, et assurer une continuité de service.

    Maintenant, oui je veux bien faire un tournoi de CS avec les autres passagers :)

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