Web 2.0 : évolution du web, escroquerie ou pur concept marketing?

9 commentaires sur “Web 2.0 : évolution du web, escroquerie ou pur concept marketing?”

  1. Un bel enrobage marketing, le web2.0, avec tout ce qui va avec : buzz, packaging fun et bigarré, etc…

    J’passe toujours pour un vieux con quand je rappelle aux gens que SecondLife n’a rien inventé, par exemple… Canal+ proposait à l’époque un chat avec avatar, appartement a décorer, ville virtuelle a visiter, etc… ca ne vous rappelle rien ? Seulement, à l’epoque, en 56k a trescherlaminute, il fallait en vouloir pour etre un earlyadopter…
    Idem, FlickR n’a rien inventé, je stockai mes photos (scannées à l »epoque, avec un agfa en parallele, rohhaa le bon vieux temps !) en ligne, la aussi, fallait s’accrocher, le transfert etait un peu douloureux :)
    le Web2.0, c’est juste le web un peu plus ouvert au grand public via le haut débit…
    Et encore, Flickr ou del.ico.us ou netvibes, je connais peu de gens qui l’utilisent hors de mon cercle de relations un peu hype/g33k… Tante simone, les flux RSS, elle sait pas ce que c’est…

  2. Je me dis dans un premier temps qu’il est de bon ton de donner une définition, aussi vague soit-elle, du web 2.0. Bon, prenons la définition d’ O’Reilly, suffisamment claire pour être comprise (et suffisamment vague pour englober beaucoup de choses, hein…) : en gros, l’idée qu’Internet soit désormais une plateforme.
    Qui dit plateforme dit échange, on est d’accord ? Et c’est le coeur du sujet à mon goût. Tandis qu’on allait auparavant sur Internet avec notre bon 56k à chercher des infos essentielles pour beaucoup d’entre nous (ah, le début des recherches et devoirs basés sur Internet… c’était tellement hype.), on en arrive aujourd’hui avec un haut débit démocratisé à outrance, et un Internet disponible dans tout coin de rue. TeeWee, je reviens donc sur ce que t’as écris : tu stockais peut-être tes photos sur le net, mais Flickr ne sert pas qu’à stocker ! Bon, je l’avoue, on le voit beaucoup de la sorte. Mais le côté commentaire, interactivité, tags qui permettent une catégorisation des photos, et donc de se balader de photos en photos, c’est ça, l’ajout du Web 2.0, à mon goût.

    Alors ouais, on peut parler d’évolution du web.

    Pur concept marketing ? Pur, peut-être pas. Okay, c’est usé à outrance par les boîtes qui apposent l’appellation WEB2.0 sur tout et n’importe quoi. Mais de là à parler de pur concept marketing… oui, peut-être, mais dans la définition au sens large du marketing, alors. Sans oublier la R&D, les études, et j’en passe. En excluant l’image plus que péjorative qu’on peut avoir du marketing, hein…

    Parler de révolution, niet. D’évolution grâce aux avancées technologiques, j’approuve ! :)

  3. Si tu poses la question, pur concept marketing selon moi.

    Rien de neuf qui ne se faisait pas déjà depuis plusieurs années.

    On a juste démocratiser quelques technologies qui étaient difficilement adaptable à l’époque du au faible débit. (charger 10 fichiers JS pour avoir un effet visuel, on allait rapidement voir ailleurs …).
    Démocratiser autant pour les internautes (encore que … pas pour tous) mais aussi pour les webmasters qui voient en ça un bon coup de promo gratuit, le célèbre « Buzz ».

    Une preuve simple. On parle de temps à autre de design très « Web 2.0 ». Et là, je vous pose la question suivante : C’est quoi un design web 2.0 ? Difficile de répondre il faut avouer.

    Par rapport à la phrase « (plus besoin d’optimiser à fond son code ou son interface) », j’aurai tendance à dire strictement l’inverse. Les sites récents respectent énormément plus de règles, (W3C) d’optimisation du code et soigne beaucoup plus leur interface (malgré qu’ils en font de trop parfois). Suffit de voir une page HTML de l’époque, et une page XHTML/CSS de maintenant, le jour et la nuit. Heureusement que cela à évoluer depuis :)

  4. Moi qui pensais naïvement que le « web 2.0 » consistait à ajouter un logo « beta » à son site et d’y ajouer plein de bugs et d’incompatibilités un peu partout !

    Cela étant, maintenant que le web est devenu interactif autant côté éditeurs que côté lecteurs, il est grand temps de s’intéresser à l’interopérabilité et à l’interconnexion des réseaux qui permettront à tous les services d’interagir les uns avec les autres.

    Le web 3.0, ce sera quand envoyer ou recevoir un courrier postal, un email ou passer un coup de fil passera par la même interface.

  5. « Le web 3.0, ce sera quand envoyer ou recevoir un courrier postal, un email ou passer un coup de fil passera par la même interface. »

    Je fais actuellement les deux derniers par la même interface (même lors de mes voyages en Chine ou en Australie, je peux utiliser ma freebox restée à mon appart en France pour passer mes coups de fil à partir de mon ordi. Sinon, j’ai toujours skype de disponible aussi).

    J’espère que le web 3.0 sera un peu plus que rajouter simplement le « snail mail » à la liste des possibilités qu’offre internet. Car si je me trompe pas, il est déjà possible depuis pas mal de temps d’envoyer de vrais cartes postales à partir d’internet.

  6. En effet, Guiwald, il est possible d’envoyer des cartes postales depuis l’autre bout du monde via Internet depuis facilement dix ans. Par ailleurs, il existe des services d’expédition de courrier postal automatisés avec des API web, tout comme pour les SMS, d’ailleurs.

    Ce que je voulais dire, c’est qu’actuellement, ces divers réseaux et services sont tout de même très peu inter-connectés. Si tu veux envoyer une carte postale quand tu es en Chine à une personne habitant en France, tu as plus vite fait d’en acheter une à ton hôtel, écrire dessus avec du papier, puis l’envoyer par la poste classique. Cela montre bien que l’interconnexion des réseaux est faible, et que le Net vit une vie à part, relativement déconnectée du monde physique.

    L’un de mes amis regarde la télé française via sa Freebox laissée en France quand il est à Taïwan. Cependant, cela reste une bidouille personnelle, et non une réalité commerciale. La VOD existe, mais elle est encore très cadenacée à des territoires géographiquement limités. Il y va de même avec de très nombreux services, qu’ils soient physiques ou virtuels, dont les modèles économiques n’ont pas atteint la maturité suffisante pour être exploités globalement, inter-connectés, à l’échelle de masse et de la planète.

  7. En parlant de ça, la « bidouille » pour voir la télé freebox quand on est à ailleurs que chez soi m’intéresse grandement :). Ma freebox étant en France, dans mon appartement que je n’utilise pratiquement pas, et moi même logeant en grande partie en Allemagne.
    J’aimerai bien pouvoir profiter de cette fonctionnalité, vu que je profite déjà du téléphone et d’internet (je me suis monté un serveur qui tourne chez moi en France).

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