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Internet en chiffres en 2010

Vous avez toujours voulu savoir combien il y avait d’emails échangés au cours d’une année, combien il y a de noms de domaines, ce que représente le spam dans le monde, combien il y a de sites internet, combien il y a d’utilisateurs d’internet, d’images publiées ou de vidéos? Ne cherchez plus toutes les réponses sont ici.


Remixjob nouvelle version, voici ce qui change…

La nouvelle version du site d’offres d’emploi Remixjob vient d’être mise en ligne il y a quelques jours seulement. Les nouveautés apportées sont nombreuses et répondent aux principales attentes des candidats et des recruteurs qui avaient été identifié lors de la premier version du site qui était bien plus light en fonctionnalités.

Donc cette nouvelle version du site permet au candidat de publier son CV, ainsi le site passe d’un positionnement offres d’emploi à celui de plateforme de recrutement (360° donc). La localisation des annonces dans le moteur de recherche est maintenant effective, le candidat peut filtrer les annonces en fonction de l’endroit où il souhaite trouver un job. L’espace à destination des recruteurs a lui aussi été revu et bien améliorer, ils peuvent maintenant contacter plus rapidement les candidats.

J’oubliais Remixjob propose des offres thématiques sur les domaines de l’informatique et des métiers liés au web.


Petit historique de la navigation sur Internet

Internet n’est pas si vieux pourtant lorsque l’on regarde les sites internet des années 90 on a clairement l’impression de regarder de vieux dinosaures avec des designs basiques et qui à l’époque étaient des standards! Voici une présentation qui brosse l’évolution des types de navigation sur les sites web, c’est rapide à lire et cela permet de constater que l’on partait vraiment de loin… Les technologies et le metier de webdesigner a lui aussi largement évolué depuis ces années.


Google représente 6% du trafic mondial d’Internet

Voici un petit graphique qui parle de lui même puisque c’est l’évolution du poids de Google dans le trafic mondial d’Internet. Aujourd’hui Google représenterait 6,4% du trafic total, un chiffre comme vous pouvez le voir qui ne fait qu’augmenter depuis juin 2007 où Google ne représentait que 1%…

Ce trafic énorme est en parti lié à Youtube qui consomme énormément de bande passante. D’ailleurs Netflix galère un peu avec son service de streaming qui rencontre un superbe succès (article de Forbes à lire ici).

Source


Les marketeurs ne comprennent rien à Internet

Autant j’aime le marketing et Internet, autant je suis sidéré par la non cohérence des deux notamment sur les opérations spéciales ou encore en ce qui concerne le marketing viral sur Internet. Je m’explique : bon nombre d’entreprises, de marques travaillent avec des agences pour faire des opérations (bonnes ou mauvaises là n’est pas la question) qui au final coûtent un bras (en production, en communication, lots…) mais qui n’ont qu’une durée de vie de quelques mois (je pense aux mini-sites et les advergames).

Vous allez me dire que c’est le principe même de ces opérations de n’être qu’éphémères. Certes mais cela ne coute rien d’avoir un soupçon d’intelligence quand on est un client ou que l’on travaille en agence sur ce type d’opération marketing et de demander un minimum de pérennité du support à l’issu de l’opération. En effet combien de mini-sites qui finalement ont pendant l’opération une très belle visibilité (les blogs en parlent, la presse aussi…) et qui une fois l’opé passée n’existeront plus une fois le nom de domaine non renouvelé.

Quelques entreprises (des annonceurs) ont bien pigé le truc et redirigent ces sites évènementiels vers les sites de l’entreprise et ils ont tout bon c’est le deuxième effet de l’opération puisqu’elle permet au site d’avoir des backlinks (ok les mots clés ne seront pas forcément top) et ainsi pourra mieux se placer dans les moteurs de recherche. D’autres laissent clairement tomber en désuétude ces sites et ne les utilisent pas, quel dommage. Voici quelques exemples issus du guide Internet Marketing 2009 :

Les bons élèves :

– petitetpuissant.fr qui redirige (301) vers le site de skip http://www.skip.fr/petit-puissant/
– leszaccrosduplaisir.com qui redirige (301) vers le site de flunch http://www.flunch.fr/
– tourdelaterreur.fr qui redirige en 302 (pas top la 302 au passage) vers le site http://www.disneytowerofterror.com/ (disney)
– mission5v1.com redige (301) vers http://www.gillette.com/fr-FR/#/home/

Les mauvais élèves :

– tousaucoeurdelamelee.com (Peugeot) dommage le domaine a changé de propriétaire
– ladolcegustodejamel.com (Nescafé) domaine en parking maintenant
– emmajetaime.com (Lagardère) domaine ne pointant sur rien du point
imaginezlasuite.com (Microsoft) redirige vers une page d’erreur sur le site corporate Microsoft vient de faire une correction à la lecture de ce post!

Alors ami Marque (qui a investi quelques k€ dans ton mini-site) si tu ne veux plus de ton nom de domaine à la fin de ton opération n’hésite pas à me le revendre! Bref plus sérieusement, c’est dommage de ne pas avoir une meilleure connaissance d’internet et de comprendre enfin qu’un contenu publié sur Internet a pour vocation de perdurer et ne pas être effacer, au pire il peut être redirigé…


Pour construire un site leader il faut de la notoriété

Sur Internet il est difficile de savoir si un site est un site important ou bien un site avec trois visiteurs par jour. Heureusement les leaders se reconnaissent finalement assez facilement car certains signes ne trompent pas sur le leadership du site dans son domaine. Je discutais de ce sujet hier avec un ami qui me demandait pourquoi Le bon coin était devenu la référence du secteur de l’annonce sur Internet (au passage si vous avez des idées…).

-Premièrement, un site leader est un site dont on parle avec ses amis, en famille, bref on cautionne le site en parlant de lui. Cette phase est une vraie preuve du leadership du site, il sort du virtuel pour vivre dans le monde offline.

-Deuxièmement (résultat du premièrement), un site leader est principalement recherché pour son nom dans Google. Prenez le bon coin, vente-privé, fnac… Tous ont pour mot clé dans le top 10 des plus importants leur propre nom. Ceux qui n’ont pas leur nom dans leur top 10 ne sont pas des sites leaders. Pour le vérifier, faite un coup de Google Trends Website pour voir les mots clés

-Troisièmement, un leader est un acteur qui aura assaini le marché en excluant les concurrents. Prenez Vente Privée, il y a encore quelques temps tout le monde montait des sites de ventes privées, aujourd’hui le modèle n’existe que pour un seul site. Idem dans le marché des petites annonces, l’acteur qui se positionne aujourd’hui est bien courageux et devra être très innovant.

-Quatrièmement, un site leader est un site qui aura compris les attentes des utilisateurs en terme d’ergonomie et de fonctionnalités. Parfois il est très moche mais finalement cela répond aux attentes des utilisateurs. Donc le design d’un leader et à l’image des utilisateurs.

Un site qui est référent sur son domaine est donc un site qui s’affranchi des problématique de référencement, ou du moins qui compose avec mais dont la proposition de valeur (pour son client) est réelle et n’est pas le fruit d’une formule magique pour positionner le site sur les moteurs de recherche. Bref un leader est un site avec une notoriété forte et établie qui s’est souvent construit grâce à une marque (le nom du site le plus souvent) et une proposition adaptée aux attentes des utilisateurs.


Google ajoute un historique à vos recherches mobiles

Voilà une fonctionnalité qui peut être utile et complémentaire (ou redondante selon les cas) à la fonctionnalité d’historique des navigateurs internet. Google ajoute donc une historisation de vos recherches sur mobile (si vous êtes aux US), cette fonction permet de rechercher un site ou une requête sur laquelle vous avez pu cliquer depuis le smartphone.

Google pousse le concept plus loin en donnant la possibilité aux utilisateurs de mettre une étoile à leur recherche préférée, un moyen donc de transformer vos recherches en bookmark. C’est plutôt malin et cela évite de faire deux opérations (recherche et enregistrement du favoris) puisque là tout se passe au niveau de la recherche… Le tout étant synchronisé avec le compte google.

Plus d’information sur le blog de Google.


Définir une stratégie de publication sur Internet

Vous avez une présence sur Internet, vous produisez du contenu voici ma réflexion sur le crucial sujet de la localisation de votre contenu (où devez vous écrire et publier). Depuis quelques temps l’arrivée des réseaux sociaux a compliqué la lisibilité d’internet pour les éditeurs de contenus. En effet, avant il suffisait d’avoir un site Internet et de travailler l’acquisition de trafic vers ce site, maintenant avec Facebook et à moindre mesure Twitter vous pouvez publier à plusieurs endroits. Certains ayant même tendance à privilégier les supports de type réseaux sociaux.

Cette préférence comporte un risque car n’oubliez pas que vous êtes chez des tiers et sur des supports que vous ou votre entreprise ne gèrent pas. Facebook est le roi pour changer les règles du jeu et pour vous interdire de faire telle chose ou bien de vous sanctionner en supprimant votre page fan par exemple. Adieu ainsi vos superbes photos, vos vidéos et vos amis qui aiment votre marque, votre entreprise ou votre produit.

Utiliser intelligemment les réseaux sociaux nécessite donc d’avoir une stratégie définie à l’avance en ce qui concerne le contenu. Pour ma part je tente de privilégier les supports m’appartenant sites ou blogs pour stocker les articles et les images et d’utiliser ces réseaux sociaux pour créer du trafic. Cette approche permet de gérer la propriété des contenus et être à l’abri d’une décision qui viendrait d’une autre société que la mienne (je ne parle pas des problèmes techniques bien entendu). Après je ne dis pas qu’il faille ne rien mettre sur les réseaux sociaux mais qu’ils doivent être en complément de vos supports. Ainsi vous pouvez mettre vos photos et vidéos sur votre page j’aime mais ce contenu doit se retrouver quelque part sur votre site ou blog ou encore sur un autre réseau social sur lequel vous contrôlez la politique liée au contenu. Sur ce dernier point je pense aux abonnements pro de flickr (payant donc) qui vous garantissent une certaine continuité et pérennité (la même chose existe pour la vidéo).

Le point de départ de votre stratégie de publication sur Internet doit donc être chez vous et ensuite doit être démultipliée sur les réseaux sociaux. Il faut vous dire que le contenu spécifique que vous aurez produit pour les réseaux sociaux (les gratuits principalement) est un contenu qui peut être perdu sinon il devra être chez vous… Vu comme cela le blog à un superbe avenir!