Les nouveaux entrants de la téléphonie mobile, stars de la rentabilité
Voici une étude intéressante de la part de Brian Modoff de la Deutsche Bank (via WJS) qui présente les parts de marché des fabricants de téléphones mobiles versus la rentabilité de chaque acteur, et fait étonnant les nouveaux entrants comme RIM (blackberry) et Apple s’en tirent vraiment très bien avec des rentabilités exceptionnelles au regard de celles des autres acteurs (qui pour beaucoup ne sont même pas rentable). Seul Nokia fait figure d’exception dans la famille des industriels historiques.
D’ailleurs l’étude révèle que RIM et Apple ne représentent que 3% des parts de marché de la téléphonie mais captent 35% des résultats d’exploitations de l’industrie… Cette répartition s’explique par le fait que ces deux sociétés sont positionnées sur le marché des téléphones high end (haut de gamme), segment de marché sur lequel les prix se maintiennent et surtout sur lequel la rentabilité par appareil est élevée. Un iphone se vendant en moyenne 400$ et un blackberry 200$ au US, alors qu’un téléphone de base se négocie autour de 100$ dixit l’étude.Un commentaire sur “Les nouveaux entrants de la téléphonie mobile, stars de la rentabilité”
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« Un iphone se vendant en moyenne 400$ et un blackberry 200$ au US, alors qu’un téléphone de base se négocie autour de 100$ dixit l’étude. »
Les montants cités dans l’article ne correspondent pas au prix de vente, il s’agit du montant de la subvention consentie par l’opérateur : « The iPhone […] draws the fattest subsidy, at about $400 a phone, Mr. Modoff calculates. BlackBerries draw subsidies averaging $200 from U.S. operators. Basic cellphones get a $100 subsidy. »