Je ne sais pas vous mais moi sur mon téléphone il y a presque tout : mes emails, mes contacts, mes photos et vidéos et l’accès à Twitter ou encore Facebook. Une perte de ce dernier serait problématique même si je sais que le téléphone pourra se désactiver grâce au logiciel installé dessus (Blackberry Protect). Donc afin de limiter au maximum ce risque le téléphone était il y a encore quelques mois verrouillé par un code chiffré comme un code pin qui s’active toutes les x secondes d’inactivité.
Autant la protection est efficace, mais en faisant cela vous allez mettre une belle contrainte sur l’utilisation de votre mobile car à la chaque prise en main il va falloir taper votre mot de passe… On ne peut pas tout avoir. Depuis quelques temps j’ai donc enlevé ce mot de passe pour le remplacer par une application qui propose un système de blocage et deblocage basé sur des patterns, dessins ou schémas à reproduire sur l’écran (à utiliser sur un smartphone avec un écran tactile). Et finalement c’est très pratique, bien plus que le mot de passe puisque d’une main on peut facilement dessiner sur l’écran la bonne pattern. Voici quelques applications qui proposent ce type de fonctionnalités :
PatternLock Lite pour Blackberry
C’est l’application que j’utilise et qui est très simple, fiable et efficace au quotidien. A installer si vous avez un blackberry (de préférence avec un écran tactile comme le Torch par exemple). A télécharger sur l’App World.
Unlock Pattern pour Android
Sur Android vous n’avez même pas besoin d’installer une application car c’est intégré par défaut dans l’OS. Pour mettre en place cette protection il faut se rendre dans Settings/Location and Security/Set Unlock Pattern. Et si jamais vous ne souhaitez pas avoir cette protection chez vous et bien il faut installer l’application « Unlock with wifi » qui désactivera cette protection à proximité des réseaux amis.
Droid Lock pour Iphone
Pour les utilisateurs d’iphone je pense qu’il va falloir un peu ruser et installer l’application Droid Lock qui nécessitera un jailbreak de votre iphone avec Cydia comme vous pouvez le voir sur la vidéo ci-dessous. (non testé)
Quand j’ai vu passer la valorisation de FlipBoard (une cinquantaine de millions de dollars) lors de leur levée de fonds je me suis dit que Feedly passait certainement à côté de quelque chose! Feedly c’est une superbe interface qui vient se connecter à Google Reader pour lire vos flux RSS si vous lisez toujours des flux RSS. Voici à quoi ressemble l’interface :
Avouez que c’est quand même plus sexy qu’un google reader avec son interface austère.
Feedly était déjà présent sur les smartphones via l’application Feedly Mobile 1.0, depuis quelques jours l’application fonctionne sur les produits Apple (iphone et ipad) et Android sont disponibles aussi bien sur les smartphones que les tablettes. Le résultat est vraiment sympathique comme on peut le voir sur la vidéo ci-dessous :
Quelques screenshots des interfaces :
Alors est-il trop tard par rapport à FlipBoard ou Pulse, peut être…
Pour télécharger l’application pour iphone et ipad c’est ici et pour Android là
09-5-2011|Commentaires fermés sur Feedly Mobile 2.0 à l’attaque de FlipBoard
Comme vous le savez Spotify a récemment modifié ses conditions générales d’utilisation de son service pour l’offre freemium, ce changement de politique m’avait d’ailleurs énervé sur le principe (lire mon point de vue ici). Suite à ce changement de cap de Spotify j’ai donc regardé l’offre actuelle, notamment celles qui proposent aussi du streaming sur mobile.
J’ai il y a quelques temps regardé Grooveshark et cette limite de 10 heures par mois chez Spotify était une bonne raison de regarder de plus près ce qu’ils proposent. Pour rappel Grooveshark fait grosso modo ce que fait Spotify mais ils ont levé environ 83 fois moins d’argent, une belle performance technique. D’un point de vu légal, le service l’est mais apparemment ils n’auraient pas encore signé avec tous les ayants droits (quelle belle industrie celle de la musique).
Voici rapidement ce que j’ai apprécié chez Grooveshark :
-Une offre gratuite avec de la publicité (mais sur le site pas entre les titres musicaux)
-Une application mobile qui fonctionne sur blackberry, Android, Nokia, Palm et les iphones jailbraikés (Apple ayant retiré l’application de l’app store) pour les abonnés en Anywhere (tellement rare qu’il faut le souligner, Spotify ne propose pas Blackberry)
-La lecture en offline des titres sur l’application mobile
-Un client desktop (pour les abonnés Anywhere) qui est vraiment bien fichu et plus efficace que celui de Spotify
-Un player qui fonctionne sur les murs dans Facebook, plus pratique pour faire découvrir des titres à ses amis
-Des radios en streaming qui sont pas mal du tout avec des titres pertinents
-Des add-ons comme GSDesktopHelper sous mac qui permet de contrôler le player avec les boutons media de votre mac (sans lancer itunes, au moins cela change de Spotify) ou les outils d’imports de playlists de Spotify vers Grooveshark (pratique pour la migration)
Ce qui m’a moins séduit :
-La fonction communautaire du site n’est pas évidente (je n’ai pas encore trouvé comment retrouver ses amis)
-L’application Blackberry mérite à mon avis encore un peu de travail d’un point de vue de l’ergonomie
En terme de prix pour les options premium on est dans la gamme de prix de Spotify. Grooveshark propose en effet un abonnement Plus à 4,13 euros/mois (avec le dollar du jour) et Anywhere à 6,2 €/mois. De mon point de vue l’offre Plus ne sert à rien car je n’ai eu aucune publicité avec le freemium, en revanche l’abonnement Anywhere (ce que j’ai pris) est pratique pour emmener sa musique sur son mobile.
Et le bon plan du moment chez Grooveshark c’est que l’abonnement Anywhere est à 20$ l’année au lieu de 108$, soit 14€ (1,16€/mois) donc cela ne se refuse pas! Pour avoir accès à cette offre il faut choisir le produit dédié au soutien du Japon : Japan Relief.
Quelques images et screenshots de Grooveshark en application desktop (AIR) et sur blackberry :
Le client desktop : toute la musiqueLe client desktop : les favorisLe client desktop : la page profilLe client desktopLe client desktop : une page d'un titreLe client desktop : les radiosGrooveshark application mobileGrooveshark BlackberryL'offre Anywhere à 20$
Après quelques années sous blackberry (et pas encore iphone ou android), Orange m’a proposé de tester un Windows Phone et plus précisément le Samsung Omnia 7. Sur le principe je partais avec un petit a priori sur le système d’exploitation mais j’ai accepté de tester ce téléphone pendant un mois avec un usage plutôt professionnel.
Lors de la première prise en main de cet Omnia 7, on est vraiment étonné par la taille de son écran qui surpasse beaucoup de téléphones actuels et particulièrement ceux des blackberry. L’épaisseur du téléphone est aussi appréciable puisque le téléphone ne se sent presque pas dans une poche de jeans, les possesseurs du blackberry Torch comprendront de quoi je veux parler!
Une fois allumé, l’interface est très simple et c’est plutôt déstabilisant pour du Microsoft, je dirai que l’on a pas l’habitude de cela! C’est en effet la très grosse surprise de ce téléphone, Microsoft a réussi à faire un système d’exploitation moderne, efficace et pratique pour l’utilisateur sans pour autant copier l’OS de l’iphone d’Apple.
En terme d’applications, connecter son compte email est très simple notamment pour ceux qui ont un compte Outlook ou Google, cela se fait en 30 secondes chronos. Idem pour la connection d’un Google Calendar ou pour l’intégration des contacts de votre carnet d’adresse Google. La synchronisation des contacts est bonne, celle du calendrier l’est moins de mon expérience (un évènement ajouté sur le téléphone ne s’ajoutait pas sur mon calendrier Google, certainement une étape de loupée de mon côté).
Les réseaux sociaux sont très présents sur ce téléphone, ainsi la connection à votre compte Facebook vous permettra d’enrichir votre carnet d’adresse du téléphone avec les photos et téléphone de vos amis ou connaissances, mais attention le risque est de voir à terme des doublons apparaitre. En effet l’OS ne fusionne pas vos contacts même si il propose de joindre deux fiches contacts.
Actuellement sur la place de marché d’application Windows Phone on trouve un peu de tout, l’offre n’est pas encore à la hauteur d’un apps store ou d’un android strore mais le basique est là : Twitter, Facebook, Pagejaunes, … Il manque tout de même quelques grands acteurs comme la SNCF qui bizarrement semble bouder la plateforme Windows.
A l’usage, le téléphone est agréable, il répond bien aux solicitations, et le clavier est efficace (même si dans ce cas on n’a pas la précision d’un blackberry avec son clavier physique). En revanche, pour moi le point noir est la batterie qui permet de tenir au maximun une journée (wifi connecté, 3G, et utilisation normale). Par ailleurs ce point noir aurait pu être compensé par une recharge rapide mais malheureusement cela n’est pas le cas, la batterie se recharge mais très lentement comparée à un blackberry par exemple.
La navigation sur Internet n’est pas à mon goût non plus, le navigateur semble être un mix d’internet explorer 7 adapté au mobile, c’est dommage car c’est un vieux navigateur. Microsoft a d’ailleurs annoncé que cette automne la mise à jour de Windows Phone embarquera une sorte d’internet explorer 9 mobile. Ce augure donc de gros changement pour Windows Phone et c’est bon signe.
Points positifs :
-finition de l’appareil
-légèreté
-réactivité
Points négatifs :
-autonomie
-temps de recharge de la batterie
-navigateur internet vieux et inadapté
-volume du son avec le casque main livre
Ce téléphone Omnia 7 fonctionne parfaitement avec les différentes options datas proposées par Orange :
Donc en conclusion le Samsung Omnia 7 est un bon téléphone qui deviendra très bon après la mise à jour de l’OS annoncée pour l’automne.
Comme Orange Business Service me propose de vous faire gagner ce téléphone plutôt que de leur rendre voici donc une question sur l’offre datas d’OBS à laquelle il va falloir répondre dans les commentaires ci-dessous si vous souhaitez gagner cet Omnia 7. Le gagnant sera tiré au sort parmi les bonnes réponses début de semaine. A vous de jouer :
Quel forfait Orange Business conviendrait à l’usage suivant : utiliser son smartphone avec un forfait data pour lire ses emails, surfer sur internet et connecter son ordinateur portable via sa connection 3G.
Update : Le commentaire numéro 4 (Paul) a été tiré au sort, il remporte et recevra donc le samsung omnia 7, bravo à lui! Le petit jeu est donc terminé, merci pour votre participation lors de ce we end.
Connaissez vous les flagships Orange? Non, mais peut être avez vous vu apparaitre fin 2010 ces nouveaux concepts de magasins avec une belle surface en plein centre ville de Lille, Lyon, Paris… A ce jour Orange a plusieurs très grosses boutiques (plus de 300m2 et une trentaine de vendeurs) en France qui ont pour objectifs de présenter les produits et offres de la marque mais aussi de mettre en avant des concepts innovants qui seront commercialisés prochainement.Continuer la lecture
Hier a eu lieu le lancement de Color, la nouvelle start up américaine avec plein de potentiel à l’intérieur! Color (notez que le nom de domaine color.com a été acheté 350.000$ en décembre dernier) propose donc une application pour smartphone (iphone et android) permettant de faire du partage de photo avec les personnes autour de vous.
Avec Color on n’a donc plus besoin d’uploader des photos ou encore d’inviter des amis puisqu’ils sont au même endroit que vous… C’est donc une sorte de foursquare de la photographie, un mix d’instagram ou path avec foursquare. Le principe est malin et finalement on peut parler de bonne idée pour cette équipe d’entrepreneurs qui a déjà démontré ses capacités à faire des succès. Dans l’équipe de Color il y a Bill Nguyen, le fondateur de Lala et Peter Pham fondateur de BillShrink et ancien VP de Photobucket.
Color a aussi annoncé hier qu’ils avaient levé 41 millions de dollars auprès de Sequoia et Bain Capital, ce qui doit faire à la louche une valorisation à 100 millions de dollars… Pas mal pour une première levée de fonds.
Le marché et les investissements se tournent définitivement vers le mobile. Après reste à voir le modèle économique de la société, s’il n’y en a pas on se rapproche de plus en plus d’une belle bulle!
Twitter est en phase de devenir un cas d’école sur l’utilisation des API. Le service s’est développé principalement grâce à une API très ouverte permettant de faire presque n’importe quoi avec le service… Fort de ce succès, Twitter s’est développé avec le soutien d’une communauté très active et motivée pour recruter de nouveaux membres et utilisateurs de Twitter finalement.
Peu à peu, Twitter a commencé à intégrer les bonnes pratiques de ces développeurs tiers, et aussi leurs applications. Cette intégration s’est faite soit en interne par le développement d’applications similaires, soit par le rachat d’éditeurs comme celui qui proposait le client iphone Tweetie, ce rachat a créé un vent de panique au sein de la communauté de développeurs de Twitter.
Plus récemment, Twitter blacklistait les clients Twitter d’UberMedia qui ne respectaient pas les règles définies par l’entreprise. Vendredi Twitter annonçait une modification des règles d’utilisation de son API pour rendre plus homogène le parc des clients Twitter… Ce qui revient à tuer peu à peu les clients non officiels. Twitter précisant que ce business n’étant pas un business long terme pour les développeurs et les encourageants à développer des applications verticales, donc non concurrentes des services proposés par Twitter.
Ce qu’il faut retenir de tout cela c’est que :
-Twitter reprend la main sur la diffusion de l’information, certainement pour travailler une option de monétisation future
-Twitter lance un message fort à sa communauté de développeurs, notamment à ceux qui ont commencé à faire de l’argent en utilisant Twitter
-Certaines applications ne semblent pas visées comme SocialFlow, Mass Relevance, Sulia, Klout, Gnip, HootSuite, Radian6, CoTweet, Seesmic, Crimson Hexagon, Formspring, Foursquare, Instagram, Quora. Pour les autres cela n’est pas gagné…
-Bâtir un business sur une API est très risqué (même si certains VC financent ce type de business)
Steve jobs a dévoilé hier le nouvel ipad, l’ipad 2 qui est plus fin et plus léger comme le présente la mise en avant sur le site d’apple. Comme pour l’iphone et ses évolutions on retrouve les ingrédients de la recette Apple pour la road map produit que je vais tenter de résumer ici.
-Au lancement d’un nouveau produit Apple présente toujours de beaux produits mais avec des formes simples et souvent assemblées (plus pratique d’un point de vue industrialisation et ne nécessitant pas de moules ou techniques trop complexes)
-A chaque nouvelle version, Apple va plus loin dans le design avec des formes plus travaillées et donc des techniques de fabrication plus complexes mais qui seront amorties par les volumes (sur une seconde version d’un produit il est toujours plus facile d’anticiper les commandes que sur un premier produit)
-De même, l’utilisation de ces moules et techniques de fabrication permet à Apple de proposer des produits plus fins et plus légers, ce qui est souvent un argument mis en avant lors d’une V2
-Par ailleurs une mise à jour des composants est effectuée au passage, rendant de ce fait l’appareil plus puissant, avec un écran plus lumineux et une autonomie plus grande, on va dire que c’est l’évolution naturelle (merci monsieur Moore)
-Ensuite afin de ne pas présenter uniquement un nouveau form factor, Apple ajoute quelques nouveautés en terme de firmware ou logiciels c’est le cas avec Photoboth pour ipad…
Une belle recette de lancement produit qui intègre bien les contraintes industrielles pour ne pas dépasser les prix psychologiques. On a donc aujourd’hui un ipad plus fin, plus léger avec les dernières technologies et une mise à jour logicielle… Après ce produit relève t-il du gadget ou répond t-il à un vrai usage c’est une autre question mais comme il se vend on va donc dire qu’il y a un marché!
03-3-2011|Commentaires fermés sur Ipad 2, plus fin, plus léger, logique non?
