Grooveshark la meilleure offre musicale du moment, devant Spotify

8 commentaires sur “Grooveshark la meilleure offre musicale du moment, devant Spotify”

  1. A mon avis, ce n’est qu’une question de temps avant que Grooveshark ne ferme sous le poids financier des licences demandées par les majors et autres maisons de disque. L’application Android a récemment été supprimée de l’Android Market par Google suite à une plainte de la RIAA ; Apple a fait de même l’année dernière, comme tu le soulignes. Grooveshark a su négocier en 2009 avec EMI mais était en procès contre Universal Music en 2010, toujours pour ces histoires de licence.

    Grooveshark flirte en fait avec la légalité en arguant que la société est en règle avec la loi à travers le Digital Millennium Copyright Act mais rechigne visiblement à signer les accords commerciaux (et coûteux) demandés par les ayants-droits.

    Si elle accepte de payer une licence d’exploitation, il faudra qu’elle le fasse pour chaque pays ou région où elle opère sous peine de fermeture. On comprend mieux pourquoi Spotify a levé 83 fois plus de fonds…

  2. Grooveshark est un excellent service que j’ai découvert en 2007 et dont je connais d’ailleurs assez bien 1 de ses co-fondateurs (que j’ai connu lorsque j’ai créé en 2007 le premier site de streaming on demand légal d’Amérique Latine). Leur plateforme technologique est vraiment bien construite, les options nombreuses et régulièrement améliorées. Le vrai point faible de GS réside sur l’aspect légal. Leur business model se positionne historiquement sur un fonctionnement P2P (les fichiers musicaux sont uploadés par les utilisateurs et partagés aux autres utilisateurs du service) mais la mise à disposition de ces fichiers se fait sans que GS ne paye de licences aux ayant-droits (maisons de disques, artistes, auteurs…). L’un des trous noirs juridiques sur lequel GS se positionne est en fait assez simple: les condamnations de « pirates » (style P2P ou Torrent) sont appliquées « immédiatement » quand les fichiers sont transférés dans leur intégralité (transfert de propriété dans le sens juridique du terme), hors il ne s’agit ici que de « mise à disposition pour l’écoute ». Sans vouloir rentrer trop profondément dans les aspects légaux, GS peut très simplement fermer demain.
    Des avancées dans le procès d’une de ces majors (GS est en procès avec Universal depuis environ 18 mois, d’où l’absence d’App sur l’App Store iOS et Android) signifierait la suspension ou fermeture pure et simple du service ou une profonde modification des tarifs et options disponibles. Il n’y a aucune répercussion légale pour l’utilisateur, juste le risque d’investir tu temps et de l’argent sur une solution qui peut s’arrêter du jour au lendemain. Libre à l’utilisateur final d’en faire le choix.

  3. En lisant ta description, je me suis dit « tiens, on dirait Radio.blog.club » contre laquelle les ayants droits se battent encore en justice, alors qu’il s’agissait de l’un des précurseurs de ce domaine qui, comme le note Guillaume à juste titre, semble avoir fait l’économie des droits d’exploitation, manifestement à tort, vus les ennuis judiciaires qu’elle a depuis maintenant des années.

    Plutôt que de faire leur propre recherche et développement en interne, ou du moins encourager la recherche et développement externe, en faisant la promotion des technologies de diffusion novatrices, ou encore en favorisant la diffusion des œuvres, les ayants droits bloquent, empêchent, lancent des procès.

    Pas du tout évident de se lancer sur ce marché qui, finalement, fait bosser plus d’avocats et de juristes que de développeurs.

  4. Le soucis de Grooveshark reste aussi pour le moment le catalogue musical. Il y’a de grosses lacunes dans certains domaines, et Spotify reste devant en terme de contenu imo !

  5. On en parle trop de ce très bon site, j’ai également un abonnement et le prix est ridicule ! En espérant qu’ils restent ouvert !

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