Quelques conseils et réflexions sur la création d’une boîte 2.0 (part 3)
Les commandes (ou les revenus)
La première question à se poser est la suivante : comment vais-je gagner de l’argent grâce à ce site Internet ? Procédons par étapes, soit vous vendez quelque chose sur le site (produit ou sevrice) soit vous exploitez le trafic de votre site pour générer de l’argent. Dans la tendance de vente directe il est vrai que l’on est plutôt dans la vente d’un service à valeur ajoutée (rarement des produits, c’est trop web 1.0 ;) ) qui vient en complément d’un service gratuit (celui même qui attire vos strangers). De manière générale le service gratuit est de bonne qualité, le service payant est un service plus à forte valeur ajoutée (exemple de flickr qui dans la version gratuite vous permet d’afficher 200 photos, propose dans la version payante un espace de stockage illimité pour une vingtaine de dollars par an ou bien feedburner qui pour un montant proche donne accès à des features supplémentaires comme des statistiques avancées).5- Les aides en tout genre (prêts d’honneurs, subvention (que je déplace de ce post d’ailleurs),…)
2 commentaires sur “Quelques conseils et réflexions sur la création d’une boîte 2.0 (part 3)”
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Pour ce qui est de l’expérience (amateur) que j’en ai, un site web à haut trafic rapporte 1 € de publicité pour 1.000 pages affichées environ. Certains prétendent monter jusqu’à 3 €, mais cela me semble difficile, à moins d’opter pour des liens d’affiliation, voire l’intégration d’une « boutique virtuelle », à savoir proposer le catalogue d’un marchand existant sous son effigie (comme le fait JeuxVideo.com par exemple face à chaque article.) Cependant, les boutiques virtuelles ne sont réellement intéressantes que si elles sont intégrées à un site de test ou de consommation en général, le taux de conversion étant alors plus élevé que sur un site générique.
Bonjour,
J’ajouterai un point important non négligeable dans l’épopée du montage : la valorisation.
On oublie trop souvent le qualitatif et l’emballage dans ces projets recherchant des investisseurs.
Un site innovant, un service complètement nouveau ne peut s’abstenir d’une communication puissante et/ou originale, d’un design et d’une ergonomie bien pensée, soit à mon sens tout l’inverse de flickr, facebook, myspace…
Je pense qu’il existe une place dans l’écosystème d’intêret de sociétés 2.0 pour des services beaux, faciles, simples et utilisables par tous qui se sont lancés avec peu de moyens mais méritant d’exister.
Les capitaux-risqueurs risquent en effet de s’en désinteresser par faute de monétisation immédiate, mais je reste persuadé que certains gros sites tels que ceux cités ci dessus (voir de gros poids lourds), peuvent décider d’acheter l’embryon avant qu’il ne leur fasse trop d’ombre, ou implémenter ses features dans leur système.
A moins de vouloir tuer la concurrence pour mieux régner ?