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Clapfeeder un nouvel acteur de VOD en France

Clapfeeder est le nouveau service de VOD disponible en France (tarif à partir de 2,99€) sur smartphone, ordinateur et prochainement sur certaines TV connectée. Ce service est proposé par une jeune start up basée à Grenoble. Le principe de base de ce service est de proposer un catalogue de VOD, çà c’est la base, mais aussi d’y ajouter une couche sociale afin de proposer des films que vos amis auraient aimés.

Afin d’inciter les utilisateurs à recommander des films à leurs amis, Clapfeeder baisse le prix des locations en fonction du nombre de recommandations faite par l’utilisateur (pour l’instant le nombre de recommandations libres est limité à 50 par semaine).

Clapfeeder prend le pari du social versus Netflix qui lui est basé sur des algorithmes qui vont faire de la recommandation un peu comme Amazon peut le faire dans ses newsletters. Ainsi Clapfeeder peut proposer des films populaires mais aussi vous connecter avec des utilisateurs ayant les mêmes goûts que vous.

En plus un système de publicité permet à l’utilisateur de réduire le prix de sa prochaine location s’il regarde le spot publicitaire (il peut choisir de ne pas le regarder bien entendu). Chaque action permet grosso modo de baisser le prix d’un peu moins de 10%. Par ailleurs si une vente se fait via un clap, l’utilisateur obtient encore une réduction sur ces prochains achats et locations.

Actuellement le catalogue est de 250 titres mais il devrait atteindre rapidement 2000 films compte tenu des accords signés. De mon point de vue les titres semblent être de qualité mais n’étant pas un grand cinéfil vous pouvez me donner votre impression sur leur catalogue dans les commentaires.

Pour son lancement Clapfeeder offre le premier film, un bon moyen de tester en réel la qualité de service.


Les DRM, le soucis numéro 1 de l’offre légale

Voici une réflexion issue de mon expérience de l’offre légale aussi bien en ce qui concerne la VOD (Video on Demande) ou bien l’offre de livres numériques. En France (mais aussi dans d’autres pays) les ayants droits protègent leurs contenus numériques avec des systèmes de DRM (Digital Right Management) qui permettent de bloquer l’utilisation sur des appareils qui ne sont pas autorisés ou si la période d’utilisation légale est dépassée.

Le soucis avec cela est que ces DRM imposent l’installation de logiciels supplémentaires pour pouvoir lire le contenu numérique (livre, musique ou vidéo). Ces logiciels sont, comme beaucoup de logiciels, non compatibles avec toutes les configurations et les usages des utilisateurs. C’est là le vrai problème pour l’offre légale. La vente de contenus numériques est donc conditionnée à l’installation et l’usage de solutions propriétaires pénibles à utiliser. Et on le sait tous, plus l’utilisation est complexe moins l’utilisateur sera content de son expérience et plus il ira vers la simplicité.

Prenez par exemple la vente de livres numériques. L’un des formats le plus courant dans ce domaine est le epub (acronyme de « publication électronique »). Ce format est lu par l’intégralité des liseuses, mais lorsque l’on y associe un beau système de DRM, et bien ce format universel ne fonctionnera plus que sur les devices supportant ce système de protection (et donc ayant certainement signé avec l’éditeur de la DRM). On arrive donc à une situation où l’acheteur paie un contenu digital mais n’est pas assuré de pouvoir l’utiliser sur son appareil. Un risque légèrement pénible!

Certains comme Amazon sont sur un format de DRM propriétaire et ne vendent que des livres à destination de leur appareil : le kindle. D’ailleurs ces livres ne sont pas présents comme des livres numériques mais des Kindle Books. Au moins l’utilisateur qui n’a pas de kindle ne va pas essayer d’en acheter un.
La Fnac, elle a une autre approche puisqu’elle vend des livres numériques au format ePub avec un système de DRM fourni par Adobe. L’utilisateur achète donc un livre numérique sans savoir que sa liseuse devra supporter le format de DRM d’Adobe (FnacBook, Sony reader…), ce qui n’est pas l’intégralité des cas (Kindle, Ipad…). Alors on le voit bien on est face à un mur avec ce type de protection qui limite l’usage et nuit à l’expérience utilisateur.

Je ne comprend pas pourquoi les vendeurs de contenus numériques (Fnac, Amazon and co) ne proposent pas un système avec un DRM adaptable au format du device de l’utilisateur. Ainsi sur Amazon on pourrait acheter un livre et ensuite le convertir pour un FnacBook et inversement avoir une version Kindle sur Fnac.com. Techniquement cela ne me semble pas insurmontable à mettre en place et cela ouvrirait un peu l’horizon marché de ces vendeurs.

Quoiqu’il en soit aujourd’hui pour lire légalement sur un Kindle un livre numérique acheté à la Fnac il faut retirer la DRM du livre. Certes tout le monde n’est pas capable de le faire mais c’est l’unique solution pour ne pas acheter des fichiers lisibles uniquement sur un ordinateur et non pas sur la liseuse… On imagine bien que c’est bien plus facile de télécharger directement un livre piraté au format ePub sans DRM et ensuite de l’envoyer sur son Kindle via le très bon logiciel Calibre. Cette remarque est aussi valable pour l’offre de VOD qui nécessite pour certaines l’installation d’un player spécifique…

Un livre légalement acheté à Fnac sur un Kindle

Un comble tout de même, la complexité de l’offre légale avec l’usage de DRM incite au piratage légal voir illégal…


Retour d’expérience sur « The Venice Project »

Grâce à Jean François j’ai pu avoir accès à la beta de The Venice Project, d’ailleurs merci à tous ceux qui m’ont envoyé un email pour me proposer un token. J’ai donc installé l’application et j’ai pu découvrir l’interface qui est franchement bien faite et hyper intuitive. D’aileurs on se rapproche plus d’une interface de tv que de pc à proprement parler. Mais malheureusement il est interdit de faire des captures d’écrans pour une raison très évidente de droit d’auteur des images derrière l’UI :

With one major exception: screenshots of the UI. The problem is not so much the UI, that one is ours, but the TV content you will always see behind our interface. Which is not ours.
And unfortunately in most countries one needs to clear rights with the content owner, actor or other parties in order to be able to post these. So this means that you usually cannot publish a screenshot on your blog.

A priori si on jette un oeil sur Youtube cela ne dérange pas grand monde, cf cette video présentant l’IHM de The Venice Project :

En terme de qualité, l‘image est bonne on peut dire que l’on est entre un Youtube et un contenu TV en plein écran, certes il y a encore du boulot pour proposer du contenu proche d’un DVD mais à ce niveau on approche presque un bon divx donc c’est largement correct.

En terme de consommation de bande passante là c’est clair qu’il faut être riche en BP ou ne pas avoir peur de sortir comme étant un top user chez son FAI. En effet, le stream en haute qualité c’est bien mais cela nécessite un transfert important de data. Pour info voici ce que dit l’équipe de The Venice Project sur ce sujet :

Full-screen video of any kind inevitably use a lot of bandwidth, and The Venice Project™ is no exception to this. The software downloads about 320MB per hour (as a maximum) and uploads up to 105 MB per hour. The more popular the content is on our platform, the more sources it can be pulled from and the less redundant data we send; that number can be as low as 220MB per hour of viewing. We’ve made what we think is a reasonable trade-off between the quality of the picture and the bandwidth usage, but this is full-screen TV-quality video – so there are limits on how low we can keep bandwidth usage while delivering good picture quality.

Je vous laisse faire le calcul sur le mois…

Sinon en terme de business model, évidemment il sera publicitaire. J’ai d’ailleurs vu une publicité pour T-Mobile avec une mention dans le genre  » brought to you by ».

Donc en conclusion c’est une belle application avec du potentiel mais je pense que le succès de The Venice Project sera associé à la qualité des contenus disponibles, sur la phase de beta il faut dire que cela n’est pas si terrible que cela…

Bon passons aux choses sympas j’ai deux invitations pour tester The Venice Project, comme d’habitude les deux premiers qui postent un commentaire seront récompensés…


The Venice Project ou « Internet kill the TV star »

venice project logoLe nouveau projet des fondateurs de kazaa et de skype, The Venice project, est le buzz du moment sur Internet. Certains comme gizmodo prévoient même la mort prochaine de Youtube tellement le concept est bon…

The Venice Project est peut être l’avenir de la télévision sur Internet, n’oublions pas que les géniteurs du projets n’en sont pas à leur premier coup… L’utilisation du P2P permettant de diffuser du flux en plein écran avec une qualité à faire palir tout les hébergeurs de video de la planète…

L’IHM a l’air très sympathique et bien pensée :

IHM the venice project

6000 beta testeurs sont en cours de test de l’application, il est possible de s’enregistrer sur la liste d’attente ou bien de trouver une bonne âme qui est par ailleurs beta testeur et qui voudrait bien vous envoyer une invitation à la beta pour me parrainer (hlabarre–at–gmail.com)…

Bon vous l’aurez compris, je suis à la recherche d’une invitation pour jouer un peu avec The Venice Project. Donc si quelqu’un par hasard en a encore une… J’ai tenté de soudoyer Cédric Giorgi mais sans succès (il avait déjà tout distribué…)

Si vous voulez en savoir plus vous pouvez aller voir le blog de cédric ou celui de GigaOm.

Pour la route et parce que c’est vendredi…

En attendant le remix 2.0 de cette chanson!