Spotify : le freemium ne fonctionne pas pour la musique en ligne

21 commentaires sur “Spotify : le freemium ne fonctionne pas pour la musique en ligne”

  1. On ne dit pas le contraire, le truc c’est qu’ils ont vendu le freemium alors que cela ne finance pas les coûts c’est tout simplement dommage de voir que même Spotify n’arrive pas à trouver un modèle économique différent et adapté au online!

  2. Vraiment un sujet complexe… Tant s’y cassent les dents !

    Personnellement, je suis utilisateur de Spotify Premium et qu’est ce que c’est bien ! J’espère (mais je crains) que cela ne va pas signifier la fin de la plate-forme … Ca commence à devenir fatiguant de devoir changer sans arrêt pour avoir « le » bon outil qui a le catalogue le plus complet.

    Allez, ça sert pas à grand chose mais au cas où : GO SPOTIFY!

  3. J’ai vu un tweet avec lequel je suis parfaitement d’accord : « les gens sont pour une licence globale tant qu’elle est gratuite »

  4. Je trouve que leur modèle économique est plutot attractif, 4€ par mois pour écouter toute la musique que l’on veux en illimité et sans pub…

  5. Donc la pub peut financer des journaux (métro & co), des sites webs, la télévision mais pas la musique …

    le problème se trouve plutot entre l’artiste et le consommateur selon moi

  6. Par curiosité Henri, es-tu abonné de Spotify ou de Deezer ?
    Pourquoi dire que Spotify ne trouve pas un modèle économique ? Pour moi il l’a, au contraire. Et pourquoi dire que le freemium ne fonctionne pas ? Il reste toujours une offre free chez Spotify. Peu importe ses limites (10h au lieu de 20h).
    Pareil que Freddy, Thomas, etc. je ne regrette pas un instant de payer un abonnement Spotify. Quant à ceux qui prennent ce prétexte pour dire qu’ils retournent au piratage… ils ne l’ont jamais abandonné en fait…

  7. Quentin le business model c’est du freemium + premium et dans ce cas là ils viennent de changer la done sur le freemium qui ne va plus intéresser grand monde à mon avis (5 fois un titre c’est tout, c’est pas top).
    J’utilise Spotify en freemium avec des pass jour suivant les occasions!

  8. Le modèle gratuit permettra toujours de s’en servir pour découvrir de nouveaux morceaux et de nouveaux artistes, sans coupure des titres au bout de 30 secondes… Par contre, pour un usage d’écoute sans limite d’un catalogue quasi sans limite, il faudra payer. Normal, la musique a un coût. Et le prix de l’abonnement Spotify n’est vraiment pas déconnant.
    Un peu de prospective maintenant : dans quelques années, un forfait global par foyer incluant Internet, téléphone, musique et films, en licence unique et globale. Les tuyaux et le contenu : comme Canal quoi ! Vous seriez prêt à payer combien pour ça ?

  9. Ca fait plusieurs fois, ici ou ailleurs, que je lis que « la musique a un coût » comme si cela était contesté !

    Seulement, pour certains, dont je ne suis pas au passage, ce coût devrait être supporté par la société faisant de la musique, de la culture en général, un droit inaliénable au même titre que l’éducation et la santé (qui ont un coût bien supérieur et pourtant …)

    Pour d’autres, plus nombreux, ce n’est pas la question de l’existence de ce coût qui se pose mais bien le niveau de ce coût. Si Henri explique que le freemium ne fonctionne pas, c’est parce que, en l’état actuel des exigences des majors, la publicité seule ne permet pas de financer le streaming musical. Mais ce n’est pas une question de coût mais bien une question de revenus : les revenus possibles grâce à ce modèle, s’ils peuvent permettre de couvrir les coûts, ne pourront jamais égaler ceux de l’âge d’or de l’industrie musicale, celui du support physique (qui est une « parenthèse enchantée » de 50 ans dans l’histoire d’un art millénaire tout de même …).

    Alors bien malin celui qui peut dire qui des producteurs (majors en tête) et diffuseurs gagnera le bras de fer. Les premiers voulant maximiser le revenu par morceau, les seconds, plus proches des consommateurs, cherchant à maximiser le volume consommé. Pas sûr que la solution viennent de diffuseurs « faibles » comme Deezer ou Spotify qui n’ont pas le poids pour négocier équitablement face aux majors, mais petit à petit, sous l’action conjointe du rajeunissement des élus et de l’apparition de nouveaux mastodontes de la diffusion (Apple, Google, Facebook par ex), cela ne m’étonnerait pas que les cadres légaux et techniques évoluent dans le sens des seconds. Avec tous les nouveaux problèmes que cela pourra engendrer …

  10. ce qui me dérange le plus dans ces nouvelles règles, ce sont les « 5 écoute maximum par morceau ».
    Aucun problème pour limiter à 10h/mois
    Mais les 5 écoutes, tant qu’on reste sous les 10h/mois, je vois pas ce que ça change.
    A part pour les Majors qui ont l’impression de nous pousser à l’achat du produit ?

  11. J’ai l’impression que la musique était largement trop payée jusqu’à présent, et maintenant que les majors s’en rendent compte, plutôt que de s’adapter, ils essayent encore de la rendre chère et inaccessible. Car ce que les majors obtiendront, c’est du temps, mais elles ne pourront plus faire payer les gens comme avant.

    La limite des écoutes correspond exactement à ce que les majors exigeaient depuis plusieurs mois déjà. Tant que quelques majors auront les droits sur l’essentiel des artistes, elles dicteront leur loi, mais ça fait quinze ans que leur business réclame une mise à jour et ils refusent toujours de s’y plier. Ce n’est pas bien grave. Les gens écoutent certainement toujours autant la musique qu’avant, mais sans passer par eux.

    Les dépenses culturelles des ménages sont stables. Aussi, les gens continuent à acheter de la culture, c’est juste qu’ils abandonnent les galettes au profit d’autres formats : concerts, cinéma, spectacles. Ce n’est pas spécifique à l’art ou à la musique. En informatique, le modèle économique du service (hébergement, support technique, personnalisation, etc.) s’impose petit à petit au détriment du modèle économique du capital (propriété industrielle, droit d’auteur, etc.)

    Ceci dit, le streaming est un service à relativement forte valeur ajoutée, dans le domaine de l’hébergement. En conséquence, il peut tout à fait être facturé. Mais du coup, il est clair que cela ne correspond pas aux promesses ou espoirs de quelques uns d’une musique gratuite à profusion. Il y a donc des mentalités à faire évoluer. Et j’aurais tendance à dire qu’il faudrait commencer par éduquer les parents. Combien de parents, en effet, omet de donner de l’argent de poche à leurs enfants qui, du coup, ne peuvent faire autrement pour écouter de la musique que de l’écouter gratuitement, que cela soit via la radio ou sur Internet ? Ce sont eux qu’il faut sensibiliser en priorité à l’intérêt d’abonner leurs enfants à ces divers services. Car… n’est-ce pas plus sain d’avoir une éducation culturelle exempte de sponsors qui parasitent l’art de leurs messages publicitaires ?

  12. Je ne suis pas tout à fait d’accord pour dire que le modèle freemium à vécu pour Spotify : on reste tout de même dans ce modèle, la société a du revoir les conditions d’utilisation de la partie free de l’offre, voilà tout.

    La pression vient certainement des ayant-droits qui voient la montée en puissance du service sans les retombées économiques attendues. Il faut donc revoir le modèle et inciter les utilisateurs du service à souscrire à l’une des offres d’abonnement.

    Beaucoup de commentaires d’utilisateurs sont sans intérêt : vers quelle autre solution vont-ils se tourner ? Le piratage ? Et après ? L’idée n’est pas de contenter ceux qui cherchent une solution entièrement gratuite mais bien les personnes qui attribuent encore une valeur (économique) à la musique.

    Je suis certain que ces restrictions seront à l’avantage de Spotify : moins d’utilisateurs gratuits, la publicité ne payant de toute façon pas leurs écoutes donc moins de royalties à payer, et certainement un peu plus de conversions vers le payant pour ceux qui ne peuvent se passer du service.

  13. Il me semble un peu exagéré de considérer que le freemium ne fonctionne pas pour la musique en ligne. Le fond du problème réside à mon avis beaucoup plus dans le manque de règles du jeu clairement établies (c.a.d la relation avec les fournisseurs de contenus). Le débat sur le lancement des offres de Cloud Streaming (Amazon, et certainement Google et Apple) il y a 2 semaines en sont une excellente illustration. En résumé le problème vient beaucoup plus de l’écosystème que du business model.

  14. @Guillaume certes mais Spotify a recruté sur cette offre gratuite qui finalement ne sera pas maintenue, c’est juste dommage mais cela ne remet pas en question la qualité de Spotify

    @jérome, c’est évident que les majors dictent encore les lois dans cette industrie, pascal nègre préconisait d’ailleurs 4 fois une écoute au lieu de 5 fois… Dans le business de la musique on cherche à tout contrôler sans voir les opportunités de financement nouvelles… C’est dommage!

  15. @Jerome Sutter entièrement d’accord avec ton analyse. Ne pas oublier non plus que Spotify a du ouvrir son capital à certaines majors, que son lancement aux USA, toujours pas effectif, a du être l’objet d’intenses négociations (que d’autres pourraient appeler du chantage, etc.

    @henri : Deezer s’est lancé en étant totalement dans l’illégalité afin de créer son marché. Je pense que c’est tout simplement la nature du marché de la musique et de ses acteurs (et du droit d’auteur) qui obligent les start-ups à louvoyer en fonction du sens du vent ;-)

    Mais au final, comme l’industrie du disque est incapable d’aller chercher ses leviers de croissance dans son propre écosystème, elle sera de plus en plus tributaire d’acteurs des médias et des NTIC (Apple en a fait la démonstration avec le téléchargement payant où il peut désormais dicter ses conditions à ses fournisseurs).

  16. Pourquoi ne pas utiliser deezer !
    Je l’utilise depuis près de 6 mois et je le trouve irréprochable !
    Malgré les pubs peu gênantes.
    Le seul point négative c’est le catalogue qui n’est pas aussi conséquent que Spotify !

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