Les produits Blackberry vont ils disparaître?

7 commentaires sur “Les produits Blackberry vont ils disparaître?”

  1. En gros, un spécialiste de brevets par douzaines aurait « inventé » l’e-mail par téléphone ? J’aurais tendance à dire la même chose que son ancien collègue qui a témoigné dans la partie adverse : je m’étonne même qu’il ait eu son brevet. Comment une _idée_ peut-elle être protégée par un brevet ? Comment une idée _évidente_ peut-elle l’être ?

    Début 2001, lorsque je cherchais un abonnement pour pouvoir connecter mon portable (ordinateur) à mon portable (téléphone) pour faire du Net, on m’a toujours dit qu’il fallait une connexion « data » pour se connecter à son entreprise, mais pas au Net. Cela dit, personne ne savait vraiment ce que cela voulait dire. Il n’empêche que ces gens de la boutique des télécoms me parlaient du GPRS sans en connaître le nom réel et que leur propre maison mère proposait des connexions GPRS pour se connecter au Net. Le GPRS en lui-même n’est finalement qu’une bête liaison rassemblant ensemble plusieurs appels, jusque trois pour recevoir, un seul pour envoyer, si ma mémoire est bonne.

    Pourtant, j’ai pu faire du Net sans GPRS. Depuis les USA, en 2001 toujours, je me connectais sur un point Wanadoo aux USA (mais j’aurais pu le faire en appelant la France) avec un appel téléphonique classique contrôlé par mon ordinateur et j’avais Internet à 9.600 bauds (pardon, on dit 9 Kbps), assez pour recevoir et envoyer quelques e-mails…

    Mais peut-être ai-je enfreint ce brevet ? A cause de commentaire, aurais-je peut-être moi aussi à craindre un procès ?… Pfff… (Transmettre les éternuements par téléphone, c’est déjà pris ?)

  2. Cela me fait, pour ma part, penser au brevet d’amazon sur l’achat en Un clic… Une belle connerie encore une fois (pour le brevet, le service est bien pratique).

    Si tu as bien fait attention aux montants demandés tu peux faire une petite régle de 3 et booster la pub sur les perles du chat pour payer ton procès… ;)

  3. Je crois déjà avoir atteint, sinon dépassé la quantité d’espace publicitaire sur Les Perles du Chat ! ;-)

    Les sommes réclamées sont plus que ridicules, sans rapport avec rien de réel. Mais les Etats-Unis semblent adorer ce genre de « success story » où tout un chacun peut devenir riche du jour au lendemain, au gré du hasard ou à la force du travail, y compris par delà la mort… :-S

    M’enfin, d’habitude, ce sont les grosses sociétés (sans doute IBM en tête, avec ses quelque 5.000 brevets annuels) qui bloquent les autres avec des brevets déposés à tout va. Cependant, si Edison passe pour l’Américain le plus inventif, je me souviens d’un article (référencé sur Slashdot) référençant les inventeurs les plus créatifs (en termes de brevets déposés aux Etats Unis). Il semblerait que le trio gagnant soit un Américain déposant un à cinq brevets sur des outils de jardinage (dont plus d’une centaine de pots de fleurs !), un Japonais, semble-t-il chef d’entreprise, déposant jusqu’à deux brevets par semaine, et un chercheur de chez IBM avec une moyenne de un à deux brevets par semaine sur les semi-conducteurs et les puces électroniques…

    Personnellement, je suis farouchement opposé à la notion de brevets logiciels, notamment, puisque les brevets ne servent plus à protéger une invention, mais à empêcher les concurrents de progresser. Bref, au lieu de favoriser l’innovation, celle-ci me semble particulièrement mise à mal par les brevets, industriels ou non (puisque les Etats-Unis permettent de breveter les logiciels, et parfois même — j’ai l’impression — de simples idées…)

  4. Quand le brevet est un frein à l’innovation c’est en effet négatif mais en tant que barrière à l’entrée sur un marché c’est extrèmement pertinent et conseillé!

    Pour le soft l’une des meilleures protections reste la non publication du code source ;)

  5. Je discutais récemment avec le big boss d’une boîte lyonnaise qui a développé une technologie (logicielle) permettant de faire des jeux vidéo sur tout lecteur de DVD. Pas des QCM, hein, mais de véritables jeux vidéo.

    Le bonhomme me disait que leur technologie est trop innovante et qu’ils n’avaient pas les reins suffisamment solides pour lancer à eux seuls le marché. Aussi, ils mettaient cette technologie de côté en attendant le démarrage de ce marché fait par d’autres.

    Ca, c’est la version officielle. Pour ma petite interprétation, c’est qu’ils ont pris les subventions qu’ils avaient réussi à négocier, et une fois le projet vaguement inutile terminé, zou, ils se lancent dans quelque chose de plus réaliste, ou bien alors une autre idée inutile, mais subventionnée, qui n’a donc pas l’ambition d’aboutir sur un quelconque produit fini…

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