La mort du contenu généré par l’utilisateur?
Du moins c’est ce que laisse supposer stephane Guerin sur son blog (il parle plutôt de déclin mais la mort est plus vendeur comme titre). J’avoue être en ligne avec son analyse qui encore une fois est très pertinente… Le nouveau positionnement de ManiaTV (10 millions de visiteurs par mois!) qui abandonne officiellement le contenu amateur va certainement faire couler de l’encre!
D’ailleurs l’article de business week n’est pas non plus très optimiste sur la monétisation du contenu de Youtube :La citation du CEO de ManiaTV à la fin de l’article (à propos des contenus amateurs précédemment en ligne sur son site) est d’ailleurs très explicite et résume la situation :Google (GOOG) executives appeared to acknowledge the demand for professional content over user-generated material when they announced their plans for advertising on YouTube (BusinessWeek.com, 8/21/07). Instead of putting ads on all videos, YouTube says it will start by placing ads primarily with professionally produced videos from partners. However, Google does plan to place ads on some amateur clips and has announced a revenue-sharing deal with select content providers (BusinessWeek.com, 5/9/07).
« We would love for them to go to YouTube and have great success there, »
5 commentaires sur “La mort du contenu généré par l’utilisateur?”
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héhéhé tu m’as bien eu avec ton titre plus cinglant que « déclin »! ;)
Le contenu amateur ne disparaitra pas nécessairement, mais il ne fera pas vivre non plus des centaines de sites. Par exemple Youtube parce qu’ils ont le volume ou Facebook parce que le seul contenu amateur qui me plait vraiment est celui de mes amis. Même les modèles qui rémunèrent le contenu amateur ne semblent pas décoller…
On peut dire que 20% des sites de UGC vont réaliser 80% des investissements en pub… Les autres n’auront que des miettes!
Les contenus UGC ne sont pas inintéressants en eux-mêmes et peuvent être porteur de valeur. Cela dit, l’observation de ce qui marche montre que la valeur du modèle ne découle pas de celle des contenus eux-mêmes, d’avoir un processus de sélection efficient.
L’analyse de Stéphane semble effectivement très pertinente sur le sujet…
Je propose une troisième voix : oublier la distinction amateur/professionnel.
La réalité c’est qu’un contenu d’un non professionnel peut être intéressant sur le fond et qu’un contenu de professionnel peut être sans intérêt sur le fond. La (mise en) forme compte plus que le contenu brut. Au moment où l’info brute est devenue une commodité.
C’est en tout cas la logique que nous avons eue en créant Obiwi (http://www.obiwi.com). C’est un magazine d’un genre nouveau : des passionnés (pas vraiment des amateurs) aidés par des professionnels sur la forme, enrichi par des contenus professionnels.
Notre ambition est d’innover sur des process éditoriaux qui n’ont pas fondamentalement changé depuis 30 ans.
Votre avis m’intéresse sur cette voix. Vous trouverez une revue de presse complète pour vous faire une idée : http://www.obiwi.fr/index.php?page=RevueDePresse