Business case Baston.fr

5 commentaires sur “Business case Baston.fr”

  1. En me promenant dans les archives je suis tombé sur ce post.

    Je ne pense pas que le business soit viable si la société est propriétaire des stations météo, car alors il en coute bien plus que ce que tu as calculé. Les stations doivent être installées quelque part, il y a donc un loyer à payer ainsi qu’une facture d’electricité et des frais d’entretient. Et je ne parle pas des emmerdes de la paperrasserie administrative pour obtenir les autorisations d’instalation…

    Par contre si le système est futé et va récupérer les données météorologique des stations des clubs de voile et autres clubs météo alors ça devient rentable plus facilement ;)

    Pour ce qui est du coût du site web, compter quelques centaines d’euro et un stagiaire Ingémédia qui va bidouiller un peu de flash remoting pendant son stage de licence et vous obtenez baston.fr. ;)

    Au pif je parirais sur une 50aine d’appels par jour. 5-10 en période creuse, 75/100 en pic. La communauté windsurf / surf francophone ne me semble pas suffisament importante pour générer plus d’appels.

    J’ai habité pendant un an à coté de l’Almanarre à Toulon, mecque du sport de vent en France et j’ai raremment vu plus de 10 guys sur le spot en même temps. En tout c’est peut être une 30aine de sportifs qui passent par jour sur un gros spot comme l’almanarre.
    Tablons sur une fréquentation moyenne de 10 pro par spot. 50 spots revendiqués par le site -> 500 utilisateurs potentiel par jour. La plupart sont en club ou ne surf pas tout seul. Dans un groupe de surfeur, un seul va donc appeller le service et passera l’info aux copains. On peut donc raisonnablement diviser par deux. 250 utilisateurs potentiels d’un service de météo. Les pro ont leur combines et savent où trouver l’info gratuitement. Resterait donc une petite 50aine d’utilisateurs pour baston.

    Voila c’était ma version de « kommekifontdessioux » avec les calculs à la louche (où sur un bout de nappe de resto comme disait un de mes profs ;)

  2. Pas mal en effet mais c’est vrai qu’ils doivent quand même gagner un peu d’argent avec ce business (je leur ai moi même laché un peu de tunes…).

    Pour les stations météo c’est amortissable comptablement donc sur plusieurs années. Peut être qu’ils achètent les stations mais les laissent en dépôt dans des clubs comme cela ils ne payent pas l’électricité.

  3. Le chiffre d’affaires semble celui que tu décris, lorsque je regarde des informations plus précises sur la société WINDS UP (nom commercial BASTON) éditrice du système :

    http://www.societe.com/cgi-bin.....&vu=1

    Le code d’activité APE est :

    221E – Edition de revues et périodiques

    ce qui laisse supposer d’autres activités d’édition, en plus d’une éventuelle TVA de 5,5 %. seulement (à confirmer).

    Enfin, je dois bien avouer que je ne suis pas certain de comprendre l’intérêt de l’achat des stations météo. N’en existe-t-elle pas déjà sur les plages ? Les services méto classiques, mairies, offices du tourisme, sauveteurs et autres clubs n’ont-ils pas déjà des informations de ce type ? A moins justement que les stations météo ne soient placées par la société, puis les informations revendues à tous ces tiers, clients potentiels, ce qui expliquerait un chiffre d’affaires B2B qui n’utiliserait pas les appels surtaxés ?

  4. kwa, en effet j’ai regardé le CA de la boite sur societe.com. L’achat des stations me semble être le moyen de garantir l’uniformité des données météo. Malheureusement toutes les plages n’ont pas ce type d’informations, ce qui est d’ailleurs bien dommage!

  5. le proprio est le même que flysurf , il à en fait 5 boites (flysurf , des écoles de kite…., une boite d’import de matos..), , il à sans doute un seul webmaster pour l’ensemble des sites (donc diminution des couts ),
    en plus il ne débourse presque pas d’argent pour la pub , qui est faite sur plusieurs site en même temps,

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