Pourquoi le P2P est il autant apprécié par les internautes?

13 commentaires sur “Pourquoi le P2P est il autant apprécié par les internautes?”

  1. Heu ba moi je parlerais en mon nom. Y a deux jours, j’ai voulu me matter un film d’horreur. Je suis utilisateur de Free. Donc je vais chez la VOD de Free… rien. Je vais sur Canal Play, je vois un film, je demande a le matter… error serveur bidule… Ok, super. Je vais chez TF1 vidéo, je paye 5 euros le film… impossible de le matter… mais mon compte sera bien sur débiter. J appel Free, la nana était asiatique, parlais quasiment pas un mot français et j ai vite raccroché avant de m’enerver. Résultat, je suis aller sur un des nombreux site de directstreaming, comme Gratox, et me suis mater un film. Le problème de la VOD, c’est que ça plante, c’est qu’il n’y a rien (j ai cherché comme un fou « The Big Lebowski » que dalle je fais comment?) … qu’ils améliorent leurs offres, qu’ils fassent payer moins cher, qu’ils fassent marcher leurs trucs et là peut être … car perso, je serais prêt à payer un euro pour un film plutot qu’attendre de l’avoir pompé sans savoir si ce que je pompe est le bon ou pas un screener. Enjoy :)

  2. Tu viens de nous faire un cas d’école Antoine! Sur ce coup tu n’as peut être pas eu de chance même si je te l’accorde les offres VOD de free sont un peu nazes!

  3. « Pour ma part je ne crois pas que le prix soit la raison principale, je pense en revanche que les internautes sont flemmards et qu’ils aiment bien ne pas trop se casser »

    Lorsque l’on fait un poste sponsorisé par les majors il est de bon ton de le préciser dès le titre du billet :)
    Non mais franchement.

  4. Honnêtement non, je ne pense pas que c’est une raison bidon. Certains des produits culturels concerné par le piratage ont des prix très dissuasifs qui peuvent pousser certains au téléchargement. Des prix pas toujours dictés par une logique de marché idéale.
    Prenons un exemple un peu extrême, le prix d’un titre single. Jusqu’à il n’y a pas si longtemps la seule façon d’acheter un titre à l’unité était le CD single. Il en coûtait quelques euros. Un prix qui pour découvrir parfois un seul titre était discutable, mais l’offre légale n’était qu’à ce prix là. L’arrivée d’autres acteurs a mis ce prix de référence aujourd’hui à moins de 1 euros. Un prix qui correspond beaucoup plus à un équilibre offre-demande non biaisé par le manque de concurrence. Un prix qui pousse beaucoup moins au téléchargement sauvage.
    Si le prix n’avait pas été un facteur mais seulement la flemmardise, l’offre de téléchargement légale d’un titre serait au même prix que celle du CD 2 titres (à la louche). Ce réajustement sur le prix montre que le simple fait d’éviter à l’internaute de sortir de chez lui (de combler sa flemme donc) n’était pas suffisant pour assurer le succès d’une telle offre.

  5. L’offre online répond certainement plus aux attentes de chacun et va dans le bon sens, le marché n’est d’ailleurs pas le même ni le produit. Quand je parle de flemme je veux dire qu’il est toujours plus facile de cliquer sur quelque chose que de prendre sa voiture, fermer sa maison et payer un produit physique. Les majors proposent maintenant des offres numériques plus adaptées qui tendent à contrer ce piratage par « facilité »… Mais je persiste à dire que cela n’est pas un problème de prix puisque les mp3 à télécharger sont il me semble au juste prix, il faut donc trouver des moyens de motiver les internautes à acheter ces produits et cela passe par une réflexion un peu plus poussée que celles qui ont eu lieu jusqu’à présent. Le prix est un élément du mix mais pas le principal.

  6. @Henri

    c’est un billet sponsorisé par le Snep et universal?

    Je pense pas que les internautes adhèrent aux offres légales, les majors et les gros indés ont creusé leur tombe eux mêmes en criminalisant leurs consommateurs…. je ne vais pas chez un boulanger qui me menace à chaque fois que je vais dans son fond de commerce…

    Même avec la hadopi, la vod et la musique des plateformes des industriels ne connaitront pas plus de succès… et c’es tant mieux.

  7. @iBeer as tu regardé la conclusion?

    « Les modèles évoluent et s’adaptent aux nouveaux modes de consommation des œuvres, je citais quelques initiatives qui fonctionnent (VOD pour les séries US et réseaux sociaux pour la musique). La répression est certainement pas un moyen efficace pour limiter le téléchargement illégal, il faut proposer des solutions “palliatives” pour que le téléchargement ne soit plus intéressant pour l’internaute (cela prend du temps quand même de télécharger un film), restent maintenant à faire évoluer les mentalités, mais c’est un autre chantier. »

    Sur ta remarque je ne te rejoins pas du tout, ton discours est défaitiste, regarde ce qu’à fait Radiohead, ce que fait TF1 avec les séries LOST ou HEROES, à mon avis c’est une orientation efficace et adaptée. Les modèles évoluent, les acteurs aussi, certainement qu’Universal va crever la bouche ouverte pour n’avoir pas su évoluer mais d’autres l’auront fait avant…

    Et pour ton information cela n’est pas un billet sponsorisé et si tel était le cas cela aurait été marqué clairement comme toujours sur ce blog, tu devrais en avoir connaissance si tu lis 2803 depuis plus de deux ans ;)

  8. Le pb aussi du téléchargement c’est parfois ce qu’on récupère, entre les films pornos non désirés, les films avec du son pourri, les films qu’il faut attendre 1 semaine, c’est pas toujours le grand bonheur.
    Je teste un peu de tout, la VOD en moyenne c’est 5€ le film, c’est carrément abusé, le même prix qu’au vidéoclub !
    Sans parler de la misère des catalogues, emule et consorts permettent de regarder de tout, films américains des années 50, films asiatiques non-distribués, films italiens, espagnols ….
    Je crois qu’amazon fait son chiffre avec plus de 50% de livres qu’on ne trouve pas en librairie ou uniquement librairie spécialisée. Les plateformes VOD actuelle ne nous proposent que les blockbusters et chers, faut être franchement accro au support pour payer pour ça.

    Pour info, quand tu payes un film en VOD il faut attendre au minimum 1/2 h pour commencer à la regarder donc l’instantanéité y perd aussi de son intérêt.

  9. Je penses également que tant que la qualité de service et les prix ne seront pas encourageants, les gens continueront a télécharger des versions pirates.

    Quand on voit qu’on paye et qu’un fois sur trois ca plante, ou qu’on se tape un DRM, etc… Ca fout un peu les boules. Ok télécharger sur eMule c’est la merde aussi, ca foire souvent et on est pas sur de tomber finalement sur le bon film (oh mon dieux mais qu’est ce que fait ce monsieur à cette dame !!!???)… mais bon vu qu’on a pas payé et qu’on est conscient que c’est une pratique un peu « underground » c’est moins frustrant.

    Payez 5€ pour un film alors que pour le meme prix on peut aller au ciné (autre qu’UGC, CGR et compagnie et leur tarif à 10€). J’ai du mal à voir l’interet…

    De plus la plus part des offres de VOD sont proposés par les grandes chaines de TV. Booster la diffusion de contenus en ligne, d’émissions, de films ou de séries ne nuierait-il pas à leur audiance déjà mal en point et donc à leur revenu publicitaire.

    Je ne pense pas qu’il faille attendre du nouveau de leur part.
    Mais on pourrait imaginait par exemple que les sociétés de production se mettent à diffuser sur leur site leur film (avec un systeme de rémunération par la pub ou par abonnenement, etc…).

  10. Je pense que le marché des droits d’auteurs d’oeuvres artistiques doit s’inspirer de l’open source : passer le modèle économique vers le service plutôt que la propriété intellectuelle.

    Ainsi, concerts pour les musiciens, sont un exemple de service que les gens sont prêts à payer, alors qu’ils ne sont pas nécessairement prêts à payer pour écouter les mêmes musiques sur leur ordinateur ou chaîne Hi-Fi, d’autant qu’ils les obtiennent gratuitement par le P2P, mais aussi la télévision, la radio, ou en faisant leurs courses.

    Pour les films, c’est le cinéma qui doit primer en matière de revenus, avec tout ce que cela implique du côté du service : écran géant, son numérique, éventuellement du relief (qui arrive en novembre chez Pixar/Disney ?), mais aussi comme produits que l’on est prêt à payer une fortune, comme le popcorn et la boisson, les glaces et les sucreries. Quand je vais au cinéma, il ne me viendrait pas à l’idée de me contenter juste du film, optant systématiquement pour les à côtés qui vont avec. Ainsi, avoir des produits dérivés auprès de la boutique de confiseries, du marchandising sur place, voici des choses intéressantes. A noter aussi que le cinéma permet à la musique de trouver de nouveaux débouchés.

    Parce que bon, quand on allume la télévision, tout est gratuit, alors il est logique d’espérer la même chose depuis l’écran de son ordinateur, non ? Les géants des industries musicale et cinématographie doivent réellement s’y plier, sinon, ils vont disparaître avec leurs modèles économiques d’un autre âge.

    Par ailleurs, il me semble qu’Opera intègre un client BitTorrent, même si j’avoue ne pas avoir eu beaucoup de succès à l’utiliser efficacement (sur le téléchargement d’une distribution Linux rare), mais il sera plus intéressant, à l’avenir, que les navigateurs web supportent les protocoles P2P, tout comme ils supportent le FTP. Après tout, ce n’est qu’à ce moment là que l’on pourra réellement envisager une distribution en masse des fichiers de grande taille.

    Enfin, j’avoue (oui, je sais, c’est honteux) ne pas pirater d’oeuvres protégées, achetant mes DVD en magasin ou… les regardant à la télévision après les avoir enregistrés sur ma « box » pour profiter du différé, mais cela ne m’empêche pas de militer contre les restrictions les plus pénibles liées aux oeuvres artistiques, telles les DRM qui m’empêchent par conviction et par leur côté embêtant l’utilisation de services de VOD, ou encore le prix, souvent ridiculement dissuasif, quand on compare la VOD (hors de prix pour les séries télé, notamment), en comparaison des DVD (d’une saison complète ou par morceaux).

  11. Pour ma part, je pense que le prix est quand meme une variable jouant fortement. Mais la plus forte est certainement le fait du clic and play. A lheure de la mobilité, ca me fait ch.. de faire qq kilomètre pour aller acheter a la FNAC :D
    En gros, j’eu utilisé les 2. les torrent pour les fichiers très très récents que « je ne peux » pas attendre. et la mule pour les fichiers introuvables meme a la fnac.
    C’est bien clair, je ne telecharge plus du tout de musique depuis la création de Deezer. Certes, ce dernier est perfectible notament sur le nom des fichiers ou leur ordre dans l’album, mais c’est un tres bon départ.

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