Google nettoie le web des content farms

Annoncé il y a peu, Google lance une nouvelle version de son algorithme pour éliminer (ou du moins déclasser) les contenus de faibles qualités produits par certaines fermes de contenus, du moins officieusement car elles ne sont pas visées dans l’article du blog de Google… Selon l’article, ce nouvel algorithme changerait 12% des résultats de recherche aux US, un changement fondamental et significatif.

Reste donc à voir cet impact sur le trafic de sites comme ehow notamment.

L’impact de ce nouvel algoritme ne sera pour l’instant que pour le marché américain. Je serais une ferme de contenu j’aurais un peu peur de cette mise à jour de Google et surtout je ne mettrais plus d’argent dedans…

Google se transforme donc en Victor le Nettoyeur.

Publié le février 25, 2011 par . Cette article a été publié dans Internet et taggé , , , . Enregistrer le lien de l'article.

8 commentaires sur “Google nettoie le web des content farms”

  6. @bibousiq : Est une ferme de contenu ce que l’on qualifie comme tel, avant toute chose. Il s’agit de sites produisant ou agrégeant du contenu en masse, habituellement de piètre qualité, dans l’intérêt principal d’attirer des visiteurs et leur afficher de la publicité (dont les espaces sont vendus aux annonceurs), ou bien encore, en marge, de produire des liens (et, là encore, les revendre aux référenceurs, à moins que ce soient eux qui les produisent, bref, d’influencer les résultats de recherche dits « naturels » des moteurs de recherche, dont le gagne pain principal reste la vente de liens sponsorisés, et qui, du coup, n’apprécient guère).

    Quelques exemples de fermes de contenus ? En France, on pourrait parler du groupe Overblog-Wikio, par exemple. Overblog produit du contenu en masse, notamment via son réseau de blogueurs, et le diffuse, notamment sur le réseau de sites de TF1, alors que Wikio l’agrège, le classe, et le monétise. Le groupe édite Wikio Experts (je crois que c’est le bon nom), qui consiste à faire payer une poignée d’euros (à partir de 2,50 €) des rédacteurs pour produire du contenu en masse (essaye de vivre avec ça… c’est te dire la qualité attendue au final).

    Mais on pourrait aussi qualifier d’autres sites de fermes de contenus, tels Comment ça marche, qui devait fusionner avec Le journal du Net (enfin leurs éditeurs respectifs devaient fusionner), mais aussi Doctissimo (qui repose sur quelques dossiers pas trop approfondis, et des millions de millions de pages de forums), ou encore AuFeminin.com, sans oublier des dizaines d’autres sites plus ou moins visibles.

    Bref, Google s’attaque à ces producteurs de contenus qui n’apportent aucune valeur ajoutée aux visiteurs de leurs pages, squattant les résultats de par leurs méthodes industrielles, engendrant des millions de pages de faible valeur, et des millions de liens associés, qui permettaient jusqu’ici de tenir le haut des résultats de recherche.

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