Comment dire…

9 commentaires sur “Comment dire…”

  1. Pour le Service de poule pondeuse j’ai bien une idée mais je ne suis pas sûr que ce soit celle de l’auteur !

    Coupe du monde des SDF => On pourrait aussi organiser une coupe du monde des taulards. En plus ils taquinent pas mal en foot les taulards en général.

    L’agence de marketing religieux => J’avais observé le phénomène lorsque j’étais aux USA et c’est surtout lié aux églises reformistes (business des pasteurs, des prêches, des objets dérivés, …) donc pas vraiment applicable en France. Pour te donner une idée du phénomène je te conseille de jeter un coup d’oeil (si tu as Free) aux chaines comme CNBC ou God TV le dimanche matin, c’est hallucinant de voir des mecs precher dans des stades de 80 000 places bondés.

  2. Donc dans l’ensemble que des bonnes idées bien reproductibles en France… J’ai fait un trackback sur le site de Chine Lanzmann mais apparemment il ne passe pas! Histoire de ne pas tirer sur l’ambulance sans que le malade ne soit prévenu!

  3. Le concept de « Gagnez sa vie en se faisant plaisir » voudrait dire qu’on gagne la vie de quelqu’un d’autre (qui veut bosser à ma place ? ;-)). La petite photo du livre en fin d’article indique bien le titre correct : « Gagner sa vie […] » ;-)

  4. C’est vrai que vu comme cela le concept est vraiment intéressant dans ce cas.

    Sinon c’est plutôt bof!

    Pour information, ils avaient vendu 20 000 exemplaires de leur précédent bouquin aussi bourré d’idées aussi étonnantes de business… Comme quoi il y a bien un public pour ce genre de litterature.

  5. Est-ce vraiment si facile Henri comme tu le dis ?

    Critiquer un livre que l’on a pas lu ! Franchement, bravo. Pour moi, c’est un exploit. J’en serais bien incapable. Cela témoigne de capacités intellectuelles tout à fait exceptionnelle..
    Analyser des Nouvelles Idées de Business rien qu’en lisant leur titre. La je te tire mon chapeau.

    Etre capable de se projeter dans un univers auquel on ne connaît rien…. Dis moi, consultant, c’est un vrai métier ! Un métier, qui a du sens et qui apporte une vraie contribution à la société !

    Moi, je n’ai malheureusement pas ta facilité. Par exemple, écrire ce livre, pour moi, c’était pas mal de travail. Faire un premier tour du monde de repérage (7 mois), interroger nos correspondants (15), lire des journaux et newsletter (plusieurs centaines), repérer les Nouvelles Idées (400), les sélectionner (200), interviewer leurs fondateurs, réfléchir aux conditions de lancement en France, classer tous ces concepts (7 tendances et 40 mini tendances), demander à des experts (40) comment ils lanceraient ces idées, trouver des sources d’informations pratiques en France, annoter d’icônes correspondant aux montants d’investissement, créer un index sectoriel (40 secteurs), reécrire pour que les nouveaux concepts soient compris par le plus grand nombre, relire, relire. Passer sur des radios (Europe 1, RTL, Europe2, BFM) pour expliquer ce boulot en 45 secondes à 3 minutes.
    Sans parler de la méthode de coaching de Chine qui s’appuie sur son expérience avec 50 personnes accompagnées.
    Sans parler, non plus, de la mission de ce livre. Apporter un environnement positif aux Français. Leur montrer qu’il est possible de réussir aujourd’hui. Les aider à passer d’une culture défaitiste, morose et inhibitrice à une culture entreprenariale et d’encouragement mutuel.

    En tout, six mois de travail à temps plein. Et un service après vente permanent avec nos ateliers, conférences et coaching.

    Mais, bon c’est vrai qu’on ne joue pas dans la même catégorie. 20 000 lecteurs ont en effet lu et aimé notre premier livre. Et celui-ci est bien parti.

    Et pour faire le poids à tes 4 supporters je me permets de te laisser les témoignages de nos premiers lecteurs.

    « Votre livre me rassure. C’est le déclic que j’attendais pour me lancer. »
    « Quelle bouffée d’oxygène ! Je recommence à croire. »
    « J’ai trouvé mon idée d’entreprise d’accompagnement des personnes âgées à leur domicile dans votre livre. »
    « La question ne se pose plus de savoir si une idée qui nous trotte dans la tête peut fonctionner ou non ! »
    « Je me suis inspirée de votre livre pour lancer une nouvelle offre de crèche. »
    « Je suis contaminé par votre enthousiasme qui sonne vrai. »
    « J’ai trouvé dans votre livre l’optimisme et la fraîcheur qui manquent à ma vie professionnelle. »
    « Vous ouvrez les yeux à pas mal de gens au fort potentiel, mais qui ont peur. »
    « Quel encouragement de vous écouter ! Cela me redonne espoir de réussir mon projet. »
    « Bravo pour votre capacité à entraîner tant de monde derrière vous. »
    « Cela me remet en selle et me décomplexe pour me lancer. »
    « Grâce à vous, j’ai trouvé ce que je cherchais : un vivier d’idées venant de tous les horizons. Cela me permet de valider ma prochaine aventure. »

  6. Laurent, merci pour ton intervention sur mon blog.

    Je pense avoir bien précisé que mon post était basé uniquement sur les propositions qui ont été présentées sur le blog de chine et sur le site de goodfutur et non pas sur le livre en lui-même, qui je l’imagine apporte plus de détail que les intitulés uniquement!

    L’objet de ce post sur ce blog n’avait pas pour vocation de remettre en question le travail que tu as et fais aujourd’hui autour de ce livre. En revanche, je me pose de sérieuses questions sur la possibilité de transposer ces idées en France et sur la réalité économique de ces idées.

    Dans le cadre de mon job j’accompagne des porteurs de projets qui se lancent dans la création d’entreprise, nous devons les aider à bâtir des stratégies de positionnement sur les marchés visés mais aussi leur dire que parfois le marché n’existe pas et qu’il faut trouver des alternatives pour continuer l’aventure ou bien la stopper (et cela arrive fréquemment).

    Tu cites beaucoup de chiffres moi aussi je peux en donner. Depuis plus de 5 ans j’ai pu rencontrer (en expertise de projet de création) plus de 300 projets innovants français issus notamment de nos chers laboratoires de recherche publiques (CNRS, CEA, INRIA…). Certes tous n’ont pas créés d’entreprise ou n’ont pas réussi mais certains aujourd’hui génèrent un chiffre d’affaires important largement supérieur au million d’euros. D’autres projets ont été accompagnés plus longuement lors d’étude de marché et je pense avoir aujourd’hui un retour d’expérience minimum pour les orienter dans leur choix de positionnement stratégique.

    Sinon que le livre trouve son public ne me choque pas et même tant mieux pour toi puisque cela représente quand même un vrai job. En revanche ce sont les titres de tes livres qui m’apparaissent un peu racoleurs. Comme tu l’écrivais, à l’époque du premier bouquin, sur le site de Loic Le Meur (http://www.loiclemeur.com/fran....._mond.html) ces livres n’ont pas de vocation réellement entrepreneuriale et c’est ce qui me déçoit un peu, vendre du rêve c’est bien, mais vendre des concepts réalisables serait mieux.

    En tout cas bonne continuation pour la vente du livre (149ème vente actuellement sur amazon.fr c’est pas mal)

  7. Merci de ta réponse. c’est drole c’est mon premier débat sur blog..
    En fait, je réalise maintenant que je me suis senti blessé par ton premier post et au lieu d’appliquer la Communication NonViolente (te le dire tel quel et essayer de comprendre ce qui t’avait poussé à parler comme ça), j’ai réagi en t’attaquant sur ton métier (j’ai eu une très mauvaise expérience avec des associés anciens consultants dans Republic Alley). Tout celà est un peu bébête.
    Avant de te répondre plus longuement, j’ai juste envie de dire que j’essaie de me battre contre l’esprit rationnel et dubitatif français qui freine tellement de gens. « ça ne marchera jamais », évidemment que l’on me dit souvent ça à propos des NIB. Et je pense que ce n’est pas la question.
    Je pense donc que nous évoluons dans 2 sphéres différentes.
    Dans ton boulot, tu es payé pour être rationnel et les pieds sur terre… Et c’est juste comme ça. J’ignorais que tu accompagne des créateurs d’entreprises (mais qui doivent avoir les moyens car c’est pas donné Ernst & Young)
    Dans ce livre, on tente une synthèse entre d’un côté faire rêver, fournir une piste de décollage pour les jeunes qui ont tellement de mal à se projeter dans le futur dans notre pays (les gens ont tellement besoin d’entendre que oui, ils peuvent réussir, oui, ils peuvent se lancer). Et de l’autre commencer à accompagner ceux qui veulent y aller. D’ou nos infos pratiques et les 40 experts qui justement évoquent les possibilités de lancer ces NIB. Même si c’est dur, même si on peut se planter…
    Qu’en penses tu?
    A

  8. Bonsoir Laurent,

    J’avais compris le sens de ton post qui était en réaction par rapport à mes propos sur ton travail de ces 6 derniers mois! Je suis en effet d’accord avec toi en ce qui concerne le problème de l’entreprenariat français qui ne bénéficie pas de la même image que celui des USA.

    Aujourd’hui entreprendre est « risqué » en France et heureusement qu’il y a des initiatives comme celle du Ministère de la Recherche et de l’ANR pour faire sortir les projets et les transformer en vraies boîtes qui seront amenées à créer de l’emploi et à conforter ou renforcer la compétitivité française qui en a bien besoin. A ce titre je pense que tu peux mentionner dans ton blog (qui a certainement plus d’audience que le mien) que la date limite du dépôt pour le concours 2006 de création d’entreprises innovantes est le 28 février prochain (http://www.oseo.fr/actualites/.....ndidatures)

    Sinon pour répondre à ton interrogation quant à la nature même de mes clients tu vas être étonné mais à 90% ce sont des personnes physiques et de ce fait nos prestations (pas si chères que cela) sont payées par des tiers comme l’ANVAR, le Ministère ou bien les incubateurs publics.

    Je pense que cela pourrait être enrichissant, à l’occasion (une fois que j’aurais lu le livre), de discuter autour d’un café lors de l’un de mes passages à Paris (je suis en effet à Lyon) pour discuter de nos points de vue sur la création d’entreprise.

    Merci pour ta proposition d’envoi du livre, je t’envoie mon adresse postale par email.

    Henri

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