La nouvelle version du site d’offres d’emploi Remixjob vient d’être mise en ligne il y a quelques jours seulement. Les nouveautés apportées sont nombreuses et répondent aux principales attentes des candidats et des recruteurs qui avaient été identifié lors de la premier version du site qui était bien plus light en fonctionnalités.
Donc cette nouvelle version du site permet au candidat de publier son CV, ainsi le site passe d’un positionnement offres d’emploi à celui de plateforme de recrutement (360° donc). La localisation des annonces dans le moteur de recherche est maintenant effective, le candidat peut filtrer les annonces en fonction de l’endroit où il souhaite trouver un job. L’espace à destination des recruteurs a lui aussi été revu et bien améliorer, ils peuvent maintenant contacter plus rapidement les candidats.
J’oubliais Remixjob propose des offres thématiques sur les domaines de l’informatique et des métiers liés au web.
15-12-2010|Commentaires fermés sur Remixjob nouvelle version, voici ce qui change…
Il est intéressant de constater la capacité de Google à sortir des nouveaux services (plus ou moins innovants d’ailleurs) presque tous les jours. Une bonne partie de ces services doivent être le résultat des 20 ou 10% du temps accordé à des projets non core business pour Google. Le dernier service en date est un site qui propose de mettre à niveau vos parents en informatique.
Rien de bien révolutionnaire mais le principe ainsi que le positionnement sont bons : un site avec un contenu vertical sur des petits tutorials à destination des personnes n’ayant pas de grandes connaissances en informatique associé à un système de génération d’envoi d’emails.
Twitter vient de rendre public le palmarès des mots et sujets publiés cette année sur l’outil. Ce que l’on constate en comparaison avec la liste des recherches sur Google c’est que sur Twitter les recherches sont plus sérieuses, plus proche de sujets d’actualité (excepté pour Justin Bieder bien entendu). Cela confirme le fait que Twitter est plus un réseau d’information qu’un réseau social ou encore un moteur de recherche.
1. Gulf Oil Spill
2. FIFA World Cup
3. Inception
4. Haiti Earthquake
5. Vuvuzela
6. Apple iPad
7. Google Android
8. Justin Bieber
9. Harry Potter & the Deathly Hallows
10. Pulpo Paul
Pour mémoire les mots clés les plus recherché sur Google en 2010 sont (en langue anglaise ) :
Comme vous le savez certainement, avant de publier l’intégralité des documents relatifs au désormais fameux CableGates, Wikileaks a donné une exclusivité à certains journaux comme Le Monde, Der Spiegel, le New York Times, le Guardian, et El Pais.
Ces journaux ont bien entendu publié des articles basés sur les données issues de Wikileaks et certains ont bien su tirer parti de cette affaire comme l’atteste l’évolution de leur trafic sur les 3 derniers mois (selon alexa) :
Le New York Times et le Guardian sont les grands gagnants de cette affaire avec un trafic qui a été doublé lors de la publication de Wikileaks. En revanche, Le Monde, Der Spiegel et El Pais sont ceux qui auront moins bien profité de l’aubaine médiatique (une question de langue très certainement).
Plus le temps passe et plus Google s’oriente vers de la vente de produits (en mode intermédiation le plus souvent car Google n’est pas un logisticien). Leur objectif est de proposer des catalogues les plus larges possibles. L’idée derrière tout cela n’est pas idiote, cela permet d’avoir tout à un même endroit, avec un peu de technologie made by Google pour faire fonctionner agréablement le tout. Le dernier projet en date est celui de la vente de ebooks (un sujet d’actualité j’en ai déjà parlé hier!).
Google numérise depuis quelques années des livres dans les plus grandes bibliothèques du monde. Le projet est d’envergure et permet de tomber sur des éditions originales de classiques comme celle du Tome II de Notre Dame de Paris de Victor Hugo (une édition de 1850).
Notre Dame de Paris - Victor Hugo
En plus de cette approche de « conservation » de certains chefs d’oeuvres de la littérature, Google a signé de nombreux partenariats avec les éditeurs pour avoir accès aux catalogues de ces derniers. Les chiffres sont impressionnants, 3 millions de livres sont aujourd’hui disponibles dans le Google eBookStore.
L’approche de Google est de ne pas être (trop) dépendant de l’appareil qui va lire le livre (ipad, iphone, android, nook, sony…), on peut acheter un livre et avoir la version pour smartphone, pour ordinateur ou encore pour sa liseuse, enfin presque toutes puisqu’il y a quelque part sur le site la mention suivante :
Note: Google eBooks are not currently compatible with the Kindle
Ce qui est dans les faits partiellement faux puisque le Kindle peut lire du PDF et qu’avec Calibre on peut facilement faire un ePub avec un PDF. Reste que pour les questions de DRM cela risque en effet d’être un peu complexe… Bref l’approche semble prendre une bonne direction même si elle est perfectible à mon avis. Le poids de Google pourra peut être motiver Amazon à fournir une compatibilité (même si j’ai un peu du mal à y croire). Barnes and Noble avec son Nook est d’ailleurs déjà compatible (car ils utilisent la DRM d’Adobe).
L’originalité du service est que le Google eBook est un format numérique. Ainsi un livre Google eBook peut être acheté ailleurs que sur le store de Google!
Affaire à suivre car ce magasin est uniquement à destination des consommateurs américains, le site en l’état est presque sans intérêt. On imagine que monter ce type de service en France sera un peu plus compliqué!
07-12-2010|Commentaires fermés sur Google lance son eBookStore
Tout le monde le sait maintenant mais Wikileaks, le site de Julian Assange, s’est fait éjecter des serveurs d’Amazon pour ensuite trouver refuge en France chez OVH. Cette localisation française a généré des réactions politiques dont celle d’Eric Besson qui souhaite que le site quitte la France (pour faire court).
Voici la réponse d’Octave Klaba le PDG fondateur d’OVH :
Bonjour,
Comme vous savez certainement, le site wikileaks est hébergé sur nos infrastructures depuis hier très tôt le matin. Il s’agit d’un client qui a commandé un serveur dédié, avec les blocs RIPE et de protections contre les attaques. Sa facture payée par CB s’élève à moins de 150 euro. Et donc il héberge le site wikileaks.
Juridiquement parlant Ovh n’est pas l’hébergeur de ce site. Ovh est, juste, le prestataire technique de la solution technique que le client a commandé.
Bref, l’histoire est banale et quotidienne. Le système est totalement automatique et fonctionne
24 heures sur 24. Nous avons découvert comme vous tous que ce site est chez nous hier … dans la presse.
Ovh n’est ni pour ni contre ce site. La question hors sujet pour nous. Ovh est une entreprise qui fournit les infrastructures, le fameux cloud computing disponible en quelques heures …, et notre rôle est d’assurer cette prestation technique. C’est tout.
On n’a pas demandé d’héberger ce site ou ne pas l’héberger. Maintenant qu’il est chez nous on assure le contrat. C’est notre boulot. Il est fonctionnel.
Compte tenu de dernières déclarations politiques, et de pressions qui commencent réellement à se sentir, même ici à Roubaix Valley, nous avons décidé de saisir le juge en référé afin qu’il se prononce sur la légalité ou pas de ce site sur le territoire français. Ce n’est pas au monde politique ni à Ovh de demander ou de décider la fermeture ou pas d’un site mais à la justice. C’est comme que ça doit marcher dans un pays de droit.
Nous espérons que le juge donnera sa décision avant ce soir ou demain. Et Ovh appliquera la décision immédiatement.
Voici une utilisation pour le moins ingénieuse et très pratique : avec son téléphone sous android (cela fonctionne aussi avec une tablette) utiliser l’application Google Goggles pour faire de la reconnaissance de cartes de visites et de les intégrer à la volée dans son carnet d’adresses. Sur le papier (et dans la vidéo de présentation de Google) cela fonctionne parfaitement, dans les faits cela marche partiellement (cf mes photos de l’intégration de ma carte de visite).
On va dire que cela permet d’aller un peu plus vite, quite à faire quelques corrections par la suite…
Internet n’est pas si vieux pourtant lorsque l’on regarde les sites internet des années 90 on a clairement l’impression de regarder de vieux dinosaures avec des designs basiques et qui à l’époque étaient des standards! Voici une présentation qui brosse l’évolution des types de navigation sur les sites web, c’est rapide à lire et cela permet de constater que l’on partait vraiment de loin… Les technologies et le metier de webdesigner a lui aussi largement évolué depuis ces années.
