Le buzz du jour

5 commentaires sur “Le buzz du jour”

  1. Moi qui pensais que depuis l’explosion de la bulle Internet, les sociétés étaient devenues plus raisonnables… Non, parce que là, les histoires consistant à payer au prix fort les sociétés qui n’ont pour ainsi dire pas de clients ni chiffre d’affaires, cela devient ridicule !

    si je ne m’abuse, del.icio.us compte quelque 300 K utilisateurs actifs, donc $30 M, ça fait $100 l’utilisateur. Cela fait tout de même un peu cher par utilisateur qui finalement ne paye pas un kopek pour utiliser le service…

    Certes, dans le cadre de del.icio.us, on peut s’en servir pour améliorer le référencement sur les moteurs de recherche en profitant du résultat du travail du coup fait gratuitement par ces centaines de milliers d’évaluateurs web volontaires, mais tout de même ! Cela revient à payer combien l’évaluation d’un lien ? Cela ne vaut-il pas employer une batterie de Chinois en Chine pour faire ce travail d’une manière un peu plus « sûre » que des volontaires qui, s’ils en ont envie, peuvent spammer le système à tout moment ?

    Mais ce qui m’étonne le plus, c’est que toutes ces sociétés semblent américano-américaines. Pas une, en effet, ne propose de localisation sérieuse dans d’autres langues du Net que l’américain, tels que l’anglais (si, si, il y a des différences), l’espagnol, le français, le portuguais ou encore — généralement plus sensible — le coréen, le japonais ou le chinois.

    Dans les jeux vidéos — mon domaine de compétences initial — plus aucun éditeur sérieux ne se risque à lancer la production d’un jeu vidéo sans la livraison d’une version multi-lingues — incluant au moins une langue asiatique, le japonais. Moi-même, j’ai participé à une époque au portage d’un jeu PSone sur Nintendo 64 où, alors que la version PSone incluait une unique langue par CD, la version N64 comportait jusqu’à douze langues sur la même cartouche…

    Bref, je suis particulièrement étonné de voir à quel point on continue à valoriser des sociétés Internet qui, finalement, paraissent avoir une valeur ajoutée objective moindre, en comparaison d’autres sociétés dans d’autres secteurs de l’informatique plus anciens, mais avec des vrais clients, un vrai chiffre d’affaires et une viabilité économique démontrée… (Non, je ne prétends pas qu’un développeur de jeux vidéo soit une activité viable.)

  2. Ce qu’il faut bien comprendre c’est qu’aujourd’hui dans l’internet les achats ventes de boites se déroulent notamment aux USA. Donc autant dire que les services français ils n’en ont rien à fouttre.

    Pour les montants d’achat (30 m$) je pense que cela est une valeur de référence pour des boîtes ayant une certaine visibilité sur le net et cela n’est en aucun cas le résultat d’un calcul scientifique sur une valorisation à l’utilisateur ou un truc dans le genre.

    Yahoo doit certainement vouloir mettre rapidement la main sur des services ou techno qui marchent bien quitte à payer 30 pattates. C’est le prix de la tranquilité vis à vis de google…

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