Riya un cas d’école vis à vis des ventures capitalists

12 commentaires sur “Riya un cas d’école vis à vis des ventures capitalists”

  1. hi hi :) Ca rejoint un commentaire que j’avais posté sur Techcrunch le 16 juin 2006 ( http://www.techcrunch.com/2006...../#comments ) :

    « I’m really impressed by Riya technology. Great technology, nice team (the CEO blog is a must to read). BUT, do Riya expects to build (and maintain) a billion dollar data center?

    Because that’s exactly what they gonna need to browse internet pictures.

    They actually use 64 dual opteron boxes with cost them $300K ( http://munjal.typepad.com/reco.....march.html ). With that hardware they can process search over more than 7 millions of pictures
    ( http://munjal.typepad.com/reco.....april.html ). It gives us a (hardware) cost of 0.04$/picture.

    Let’s say that we have 8 billions of webpages on Internet (Google indexed 8 billions of pages in September 27, 2005 -> http://www.nyti…ch.html?ei=5090 ).

    Let’s say again that we have an average of 10 “interesting” pictures on each of those website. It gives us 80 billions of pictures to index.
    80 000 000 000 x 0.04 = 3 200 000 000$

    Who can afford that kind of IT cost? And I’m not talking about the engineers army to maintain all that, the electricity bill and the bandwidth costs…

    And what do we have on the other side? Some funny uses for geeks (“who looks like me?” “Am I on pictures that I don’t know?”) and some creepy uses for weird people (“where can I find a single girl who looks like my mother?” (lol)). The first category will use Riya for 5 minutes and then go back to their next AJAX project. Hopefully the second category is not so important (re-lol).

    In a nutshell, IMHO I don’t see this making money. But I’m not at all a specialist, what do you guys think? »

  2. En gros les réponses allaient dans mon sens, great techno mais faire de l’argent avec ne sera pas facile.

    Par contre pas de réponse de Michael Arrington. D’un autre coté cela ne me surprend pas trop, Riya étant un des sponsors de Techcrunch (si je ne me trompe pas)…

  3. L’enseignement que je tire ici est moins tourné vers le venture que vers le marketing. La question pour moi n’est pas vraiment de savoir si l’investissement (ici dans une techno et pas dans une base d’utilisateurs) était risqué ou pas, a été construit sans modelisation de BP consistant… Teh point is : who to adapt onself to surive.

    A la limite (mais c’est vrai que pour 15 millions $, ca fait un peu beaucoup), les VCs y sont peut être allé en pure conviction : la reconnaissance d’image a un sens, so, go !
    Le web était essentiellement écrit… les araignées des moteurs, en indexant les mots clefs, ont renforcés l’usage de la toile. Le web devient de plus en plus riche (au sens riche media : photo, son, video… video=somme de photos)… il faut donc trouver de nouvelles araignées. Les tags sont une réponse pour indexer l’information, mais pas suffisante. D’où Riya.

    Après peut importe l’objet sur la photo, visage, chaine hifi ou paire de jean : l’important était sans doute de construire la techno et de la tester sur des cas réels. Le repositionnement de Riya aujourd’hui correspond à une adaptation du produit au marché… on revoit à la marge les lignes de production, les packaging et la distribution… mais toute l’usine n’est pas à reconstruire.

    Je ne sais pas si c’est très clair. Globalement, Riya est une techno qui a besoin de se renforcer en fonctionnant : visage, chaine hifi ou paire de jean… tout est bon. Le premier défi est de muscler la techno. Le reste, c’est du marketing produit (on vend la techno pour un usage monétisable).

    En revanche, vis à vis du commentaire de Pierre : je n’y connais rien, mais je pense qu’il y a une belle courbe décroissante exponnetielle des coûts de traitement. (enfin, j’espère, on est quand même sur internet ;-)

  4. Eh bien c’est vraiment dommage :-( ce type de service était voué à un succès évident aupres du public mais si les coûts sont exhorbitants.. on ne peut faire grand-chose à moins que Google passe par là!

  5. Ce que j’ai beaucoup de mal à comprendre, c’est que des boîtes comme Riya ou Flickr ne mettent pas en avant le développement photo ! C’est un business certes très concurrentiel, mais ô combien plus lucratif qu’un site sans business model du tout !

    A titre d’indication, j’ai vu qu’un Photoservice à Rennes proposait de développer les photos à 0,54 € l’unité depuis un support numérique. La même photo envoyée depuis son ordinateur et récupérée dans la journée en boutique ne coûtait que 0,28 €. En y allant par quantités importantes (500 à 1.000), le prix de la photo descend aux environs de 0,20 €. Des concurrents descendent plus bas, jusqu’à 0,12 € à partir de 1.000.

    Finalement, ma chère maman allant en Pologne les jours suivants, on a opté pour l’envoi par Internet depuis la France avec retrait au magasin, en Pologne, pour un prix de 0,09 € environ la photo.

    Si les gens ne sont pas pressés d’avoir leurs photos de suite, Riya aurait sans doute pu proposer des tarifs défiant toute concurrence, en proposant un envoi partout dans le monde depuis… l’Inde, ou bien à retirer depuis n’importe quelle boutique dans le monde. Eventuellement, ils auraient pu faire un business autour de l’affiliation, tout comme Picasa. Mais voilà, ils préfèrent rester dans le virtuel où les gens sont habitués à avoir tout gratuitement…

  6. Pierre, ton calcul du cout d’indexer les images sur le web n’est pas tout a fait correct: premierement, le cout cite par Munjal n’est valide que si l’on devait avoir une copie de chaque image (qualite photo) sur sur nos serveurs. C’est le cas pour les images perso, mais pour ce qui est des images deja presentes en ligne, on n’a besoin de stocker qu’une signature visuelle pour chacune d’entre elles. C’est facilement une reduction d’un a deux ordres de grandeur en terme de stockage. D’autre part, il n’y a pas dix images « originales » par page web, loin de la! Enleve deux autres ordres de grandeur (800 millions d’images, quand meme…), et l’equation n’a plus l’air si mauvaise.

  7. kwa> Pour les photos je suis étonné qu’il n’existe pas en France un labo proposant une API permettant à chaque site contenant des photos de proposer leurs développements de manière transparente (le compagnon parfait de Flickr).

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