Pas de salaire, ni bonus, ni actions pour les dirigeants de Google

7 commentaires sur “Pas de salaire, ni bonus, ni actions pour les dirigeants de Google”

  1. L’effet pervers est qu’ils vont essayer par tout les moyens de faire monter le cours de l’action.
    Les licenciements, se faire acheter, délocaliser dans les pays ou la main d’oeuvre est pas chère….

  2. « Je pense qu’il serait difficile de transposer cette approche en France sachant que les grands patrons français ne sont pas les fondateurs des sociétés qu’ils dirigent, ce qui est le cas pour nos amis de Google. »

    Eric Schmidt n’est pas fondateur de Google, il est arrivé après. Donc bon, pourquoi pas ? :)

  3. Oui en effet, mais il a été lourdement associé au capital lors de son arrivée (plus de 3 milliards de dollars en bourse) donc la boite lui appartient aussi un peu au final. Mais pourquoi pas…

  4. Je ne suis pas d’accord avec toi, henri, quant à se défoncer plus si le seul salaire avait été la valeur de l’action. En effet, cela implique que l’actionnaire sait juger du travail d’une entreprise. Or, l’essentiel des investissements financiers sont à très court terme. Ainsi, ce qui serait récompensé, par exemple, dans le cas de Yahoo!, c’est la vente de son actif, en l’occurrence son moteur de recherche. Mais l’année suivante, que vaudrait Yahoo! ?

    Ceci dit, si tout travail mérite salaire (admettons, je ne suis pas très fan de cette affirmation), alors on devrait effectivement payer certains dirrigeants avec des salaires plus raisonnables, quitte à les intéresser aux bénéfices de l’entreprise sur le long terme.

    J’ai vu dans une grande entreprise tous les cadres revendre leurs stock options dès qu’ils le pouvaient, systématiquement, depuis des années, et ça, ça n’aide pas une entreprise à gagner en valeur en bourse… :-/ Par ailleurs, avoir des actions implique des conflits d’intérêt et des délits d’initiés évidents : on ne prend pas les mêmes décisions pour l’entreprise et pour soi.

  5. Je partage les avis d’Arnaud et de Martin. En fait, j’ajouterais à ton propos, Henri, qu’il faut que la société soit dirigée par ses créateurs (même si là y’a Eric Schmit, Serguey et Larry sont toujours dans le coup), et je rajouterai à ton exemple celui d’Apple avec Steve Jobs, ou encore de la différence entre le Microsoft de Bill Gates et celui de Steve Ballmer.

    Il y a un lien charnel entre le créateur et don entreprise, que même les plus gros plans d’actions/stock options/salaires ne peuvent égaler.

Les commentaires sont fermés.